Algérie

Il lance une publication sur Twitter.. Un sénateur américain pour la répétition du scénario libyen



La publication a été dénoncée par le compte Twitter de WikiLeaks, qui a souligné, entre autres tweets commentant l'orientation politique de Marco Rubio, que la mort de Mouammar Kadhafi avait été suivie d'une guerre civile en Libye.Le sénateur républicain, Marco Rubio, a lancé une publication sur Twitter du lynchage de l'ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, ce qui a suscité un afflux de réactions sur Twitter, l'écrasante majorité des internautes y décelant, du fait de l'absence de texte d'accroche, un rapprochement entre le sort de l'ancien chef de l'Etat libyen et l'avenir de Nicolas Maduro, un sujet qui occupe une grande partie du fil Twitter du sénateur. La publication a, notamment, été dénoncée par le compte Twitter de WikiLeaks, organisation fondée par le lanceur d'alerte, Julian Assange, qui a souligné, entre autres tweets commentant l'orientation politique de Marco Rubio, que la mort de Mouammar Kadhafi avait été suivie d'«une guerre civile en Libye, à l'origine de dizaines de milliers de morts, du terrorisme et [du développement] de l'esclavage [dans le pays]». Et de déplorer qu'une personnalité se présentant en militant des droits de l'homme, puisse se réjouir qu'un homme soit «sodomisé avec une baïonnette», en référence aux circonstances troubles ayant précédé la mort par balle du leader libyen, écrit RT.
En 2018, l'ancien président américain, Obama, a exprimé le regret pour l'ingérence militaire en Libye. Aujourd'hui, et avec le nouveau président, Washington promet la guerre contre le président légitime, Maduro, et cite l'exemple de la Libye. L'ingérence militaire en Libye a profité aux terroristes de Daech qui ont instauré des camps dans ce pays, enrôlant des milliers de terroristes de la région. Le nouveau président américain oeuvre, comme pour Caracas, à la création d'une base militaire en Libye, intéressé par le pétrole de ce pays. Les Libyens n'autoriseront pas les Américains à installer leur base militaire sur le territoire de leur pays, a déclaré à un média Muhammed Siyalah, ministre libyen des Affaires étrangères, commentant les publications de plus en plus fréquentes dans les médias nationaux, sur un regain d'activité des forces du Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique, AFRICOM. «Nous ne permettrons pas aux Américains de créer leur base en Libye.
Il est des forces qui nous aident à améliorer la combativité de notre propre armée. Nous saluons toute assistance destinée à consolider notre armée», a souligné l'interlocuteur du média. Le Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (AFRICOM) a été créé en 2008, sous le mot d'ordre de la lutte contre le terrorisme. En l'espace de quelques années à peine, l'AFRICOM a réussi à détériorer la situation dans la région, et à contraindre les Touareg, guerriers notoires, à rallier les islamistes. Les premières frappes sur les troupes de Mouammar Kadhafi avaient été portées justement par les hommes de l'AFRICOM. Les libyens expriment, aujourd' hui, leur colère contre Washington.


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