Algérie

IL FUT LE SIÈGE DE L'EXECUTIF PROVISOIRE DU GPRA Rocher-Noir dans le panthéon de l'histoire révolutionnaire nationale



IL FUT LE SIÈGE DE L'EXECUTIF PROVISOIRE DU GPRA Rocher-Noir dans le panthéon de l'histoire révolutionnaire nationale
La population de la wilaya de Boumerdès peut tirer, en ce 19 mars 2013, une satisfaction légitime. En effet, deux lieux de la localité, importants dans le processus du combat contre le colonialisme français, sont classés monuments historiques nationaux.
Le premier, c'est le siège où se sont installés, après les accords d'Evian, les membres de l'exécutif, représentant le Gouvernement provisoire de la République algérienne, GPRA. Le second bâtiment, classé également monument historique national, c'est la maison dite «Dar Khelifa Si Tayeb Ben Salem» qui se trouve dans la ville de Dellys. Khalida Toumi, ministre de la Culture, venue à Boumerdès présider les festivités commémorant le cesser-le-feu du 19 mars 1962 a agréé la demande des autorités locales. Par ailleurs, accompagnée du wali de Boumerdès, Kamel Abbès et de la Moudjahida, madame Bitat, Khalida Toumi s'est rendue au siège du rectorat de l'Université M'Hamed Bougara, visiter les bureaux de travail de Abderrahmane Farès, le représentant du GPRA et de Christian Fochet, le représentant du gouvernement français. Dans les mêmes lieux, la ministre a aussi vu le mât qui a servi de support au premier emblème national hissé officiellement par la République algérienne. Pour rappel, c'est dans ces bâtiments occupés en 1964 par l'ex- Institut national des hydrocarbures INH, puis par l'université citée plus haut que fut préparée la mise en exécution des accords d'Evian. Sur un périmètre de 200 mètres de chaque côté, les bâtiments s'y trouvant, font désormais partie d'un patrimoine historique qui portera le nom de Siège du gouvernement provisoire de Rocher-Noir. Pour rappel, c'est en ces lieux qu'a été préparé le référendum de 1962, qui a vu 5 900 000 votants algériens contre 16 500 dire Oui à l'indépendance du pays. En clair c'est dans les bâtiments occupés par l'université qui porte le nom d'un des chefs de la wilaya 4 Historique et qui est implantée précisément sur ce que fut le territoire de cette wilaya (la 4 Historique) que la transition ayant conduit le peuple algérien à recouvrer sa souveraineté, a été préparée par les responsables délégués par le GPRA. La bâtisse de Dellys, qui a été classée, était le siège du Khalifa (représentant) de l'Emir Abdelkader en Grande-Kabylie. Par ailleurs les responsables du secteur de la culture de la wilaya ont introduit un dossier pour la classification de la maison dite «Dar Caid Hadj Mohamed N'Th Zammoum» qui se trouve à Laaziv d'où la réelle appellation Laaziv N'Zammoum- en monument historique. Ce caid, qui était le chef d'une faction des Iflissen a, selon les responsables locaux, levé un armée pour aller tenter de se substituer aux Turcs pour essayer de repousser du côté de Staouéli, les envahisseurs français. Il a également remplacé au commandement (Khalifa) de la Grande-Kabylie, Si Tayeb Ben Salem. Un autre site, qui rappelle non seulement les atrocités vécues par le peuple algérien, mais également l'héroïsme démontré par les troupes de l'ALN, durant la colonisation devra normalement attirer l'intérêt des responsables. Il s'agit des grottes de Djerrah, sur les auteurs de la région comprise entre les communes de Tiza (Ammal) et Aït Amrane dans le sud-est de la wilaya de Boumerdès, longtemps souillées par les salafistes armés. Dans ces grottes, plus de 500 personnes, y compris des civils notamment des femmes et des enfants, ont été gazées, en une seule journée par l'armée française. Les preuves existent. Dans le même lieu le célèbre commando Ali Khodja a décimé, à la suite d'un acte de guerre loyal, toute une compagnie de l'armée française. Ce fait d'armes avait, à l'époque, ébranlé les certitudes des chefs militaires français et jeté la panique au sein de la classe politique française. La preuve, le rude débat qui s'en était suivi à l'Assemblée nationale française. Malheureusement, cet acte de guerre est jusqu'à présent, détourné par les médias, français pour dénigrer les faits d'armes de l'ALN.


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