Algérie

"Il faut vivre avec son temps..."




Une graine de starSouvenons-nous de lui et de son nom. Il fera un malheur, si ce n'est cette année, l'année prochaine ou celles qui suivent. Cet artiste-né, chante depuis qu'il est gamin et continue à croire mordicus en son étoile. C'est aujourd'hui à 31 ans que notre Little Black Voice passe les castings en les réussissant haut la main. Il nous parle ici de son parcours et projet. Avec ténacité notre jeune artiste n'a pas fini de grimper les marches du succès...L'Expression: Pourriez -vous vous présenter à nos lecteurs..Farès Kharoubi: Mon nom d'artiste est LBB Little Black Voice, (Petite voix de noir). On m'appelait comme ça. Mes influences étaient le gospel, le jazz et la saoul, j'ai commencé à les écouter dès l'âge de 9 ans. Et ce, en rapport avec ce que je voyais à la télé, notamment Aretha Franklin, Chaka Khan etc. C'était effectivement bizarre pour quelqu'un de mon âge, qui au lieu de s'intéresser à d'autres styles de musique, moi c'était le jazz et le gospel qui avaient bercé mon enfance. Je ne sais pas comment et pourquoi' C'est venu comme ça.Vous faites partie du groupe Garage Band...En fait, j'ai presque créé ce groupe. Garage band existait bien avant. Aïda était une amie. Je l'ai présentée au groupe dont Amine et beaucoup de chanteurs. Le jour où ils ont décidé de vraiment donner un nom au groupe avec une chanteuse, c'est parti de là. Mais on travaille beaucoup ensemble, notamment au Qatar et dans d'autres show et concerts.Vous vous êtes lancé concrètement dans la musique à quel âge et quand avez-vous su que vous vouliez faire de la musique'Je ne savais pas en tout cas et je ne pouvais pas anticiper. Pour moi, je chantais certes. Ma mère me disait que j'avais une très belle voix, mais on sait très bien que toutes les mamans disent ça. Je n'y croyais pas. Je savais juste que je pouvais jouer avec ma voix. Je ne connaissais pas le monde du spectacle. J'allais petit à petit. J'ai essayé de faire des show locaux et à l'âge de 15 ans j'ai intégré une association. On a commencé à répéter, apprendre et à chanter. A 18 ans j'ai commencé les clubs de jazz, les hôtels de luxe à Alger, à connaître des musiciens et du jour au lendemain Warda El Djazairia que Dieu ait son âme, que j'ai connue, ainsi que sa petite-fille, et la famille aussi- m'aide. Par l'intermédiaire de Redouane Bouhired qui était son compositeur sur la chanson chaâbie faite à la Casbah, il me présente à Amine Ait El Hadi qui est aujourd'hui le directeur de la maison de disque Asswat, il était producteur de Babylone. On s'est connus avant qu'il ne devienne directeur de cette maison d'édition. Il m'a donné la chance de me produire en présentant une performance aux 24 heures du Mans, qui est la course automobile, le deuxième événement mondial après Roland Garros, qui rassemble 600.000 personnes. J'ai eu la chance de chanter devant 250.000 à 300.000 personnes. J'ai partagé la scène avec Jamiroquai, Earth, Wind And Fire, les Bébés brunes, et beaucoup d'autres stars connues. Après, j'ai sorti un single qui était classé sur Fun Radio parmi les 20 premiers dans le classement des artistes internationaux. Mon producteur était Willy Williams, l'interprète de la chanson Ego dont le refrain est: Dis-moi qui est le plus beau' Un morceau connu. Le morceau s'appelait Party Time que j'ai coréalisé avec Philipe Reda et Willy Williams. Il est sorti en 2012. Je l'avais coécrit avec Willy William. Il n'avait pas beaucoup marché.Depuis, vous ne faites que des reprises, mais vous n'avez pas sorti de nouveaux singles. Pourquoi'J'ai écrit un titre qui s'appelle Pep pep song que j'aimerais sortir, c'est un trip à la Gangname Style. ça consiste à avoir du fun, faire chanter et danser les gens sur un truc pas compliqué. Le texte parle de la nouvelle génération de tout ce qui est swag, fashion etc. J'essaye malgré que je sois de formation gospel et jazz de toucher à autre chose aussi. Je n'ai pas de frontières musicales. Je ne suis pas limité..Qu'en est-il de votre participation à The Voice'J'ai eu la chance de participer à X factor de Londres et j'ai été accepté. La production de Mathiew Scot m'a contacté officiellement et m'a envoyé une invitation sauf qu'il y avait une erreur dans l'application sur le Net avec l'ambassade, j'ai eu un refus par rapport à l'erreur que j'ai faite. Mais l'année prochaine je n'aurai pas à me présenter à l'audition. J'ai fait aussi The Voice Lebanon de LBC, j'ai été accepté. Maintenant jattends le début des sessions d'enregistrements qui sont prévues pour le mois d'août en même temps, j'ai renouvelé mon contrat pour me produire à nouveau sur scène au Qatar. Donc je ne sais pas où donner de la tête. Je vais tout essayer, juste trouver le bon emploi du temps. Je suis censé partir au Liban; donc au mois d'août. je ne sais pas encore si je vais y aller. Ça dépendra de mon humeur car mon rêve était de faire X Factor UK. J'étais près du but... l'année prochaine je vais y aller. C'est sûr je ne vais pas rater cette fois!Vous êtes passionné vraiment par la musique à telle enseigne que vous passez tous les castings et toutes les auditions pour gagner...Exactement et c'est maintenant à l'âge de 31 as que j'ai aujourd'hui que je commence à passer les castings. Avant je n'ai jamais connu ça. Je n'ai été intéressé que par ça. Aujourd'hui, je sais qu'il n'est jamais trop tard. Il faut toujours essayer. La musique change. Il y a le YouTube sensation, parfois ça marche avec le buzz. Il faut suivre la foule et la nouvelle génération. Il faut vivre avec son temps.Vous êtes passé avec quelle chanson aux auditions de LBV' Les auditions du Liban...Avec The change is gonna come de Sam kook que Lauryn Hill avait interprétée. Le jury et coachs étaient Kadem Essaher, Shirin entre autres. Je ne me souviens pas des noms des autres. Ils étaient subjugués et ils ne voulaient pas le montrer. J'avais remarqué leur réaction. Ils voulaient créer le mystère. J'ai dit merci, au revoir et je suis parti. Ils m'ont rappelé. Ils m'ont demandé de chanter d'autres morceaux. ils m'ont demandé si je connaissais une chanson de Ray Charles et j'ai dit: «Oui. Giorgio on my mind.» Et, là, ils m'ont dit: «On aimerait vous entendre la chanter.» Je l'ai chantée et donc, ça avait l'air d'être une bonne nouvelle...


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