Algérie

«Il faut valoriser les acquis»



L'Expression: Quel est votre constat en matière d'avancement et de réorganisation du secteur de l'industrie'Adel Bensaci: On peut dire qu'il y a une avancée certaine avec la satisfaction des recommandations que nous avions faites à l'époque et qui se sont transformées en décret permettant aux entreprises de sous-traitance de bénéficier d'un avantage non négligeable, dans la mesure où ils ne paieront ni droit de douanes, ni TVA sur leurs achats de matières premières, quel que soit le domaine d'activité, et quel que soit la localisation géographique. Le premier impact de ces meures, est d'abord sur la compétitivité des produits, notamment au niveau des prix et de la diminution des frais, permettant aux entreprises algériennes d'avoir des produits compétitifs à l'international. D'autre part, il y aura un impact sur leurs trésoreries, assurer leurs commandes et leur survie. Pour ces raisons ce décret est très important dans la mesure où il aura des répercussions sur plusieurs secteurs. Aussi bien l'agriculture, l'industrie automobile, l'électronique pour ne citer que ceux-là, mais il est vrai que cela se fait au ralenti.
Que pensez-vous des nouveaux textes et des nouvelles ouvertures en matière de gestion, telles que celle des zones industrielles qui passe sous le pouvoir des communes'
C'est une décision pertinente, et logique dans la mesure ou le fait de transférer cette gestion du groupe Divindus, aux communes a des avantages, qui sont plus à même de connaître leur environnement et promouvoir leurs régions et les activités spécifiques de transformation ou autre. Tout cela pour dire que cette orientation va créer une sorte de compétition entre les communes, qui est très positive dans la mesure où ces dernières seront amenées à mettre en place une attractivité de leurs zones industrielles ou d'activité. Finalement, ce sont les capacités financières de ces communes qui vont augmenter à travers le revenu fiscal local et qui se répercute forcément sur le développement local. Cela dit, il ne s'agit surtout pas de déplacer une problématique d'une autorité à une autre.
Que pensez-vous de la situation au niveau de certaines administrations, où le constat est fait, que les textes qui permettent de concrétiser le changement, ne sont pas appliqués'
À partir du fait où il y a un début de concrétisation des attentes du secteur, à travers des textes de décision clairs, il s'agit d'assurer une continuité, et d'instaurer une stratégie à long terme, et éviter de répondre à une problématique conjoncturelle avec des solutions d'appoint. Il est impératif de valoriser les acquis
Le partenariat privé-public tarde à être opérationnel, alors, qu'il pourrait apporter des ouvertures intéressantes pour la relance économique. Qu'en pensez-vous'
Il est important de se pencher sur cette option dans la mesure ou le partenariat public-privé apportera cette synergie qui consistera à unir les efforts, et répondre à la problématique de la sous-traitance industriel dans le domaine de l'énergie et des hydrocarbures, notamment où les grandes entreprises nationales n'ont pas à supporter seules le poids de la demande nationale. On n'en parle pas beaucoup, mais malheureusement, rien n'a été fait.
Quels sont les axes principaux de l'action du Cncpme, pour apporter les solutions adéquates aux problèmes de gestion du secteur'
Notre premier objectif est d'abord d'être une force de proposition, et ce à travers le travail de concertation et de consultation que nous effectuons auprès des acteurs économiques et des organisations patronales. Notre rôle est de mener des actions concrètes sur le terrain, de façon à ce que les entreprises trouvent en nous un soutien technique et logistique, pour relancer l'activité économique et proposer aux grands donneurs d'ordre des solutions locales pour optimiser leurs rendements et leurs coûts de production, notamment dans le domaine de la sous-traitance du fait qu'il y a une grande demande de pièces détachées et d'équipements. Notre souci est d'alléger le stress des entreprises devant les multiples contraintes de parcours. Mais il faut savoir que cela doit se faire avec l'ingénierie, dans la mesure où il faut faire recours aux centres de recherches et bureaux d'études locaux, pour assurer la productivité et la qualité du produit algérien...


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