Algérie

«Il faut un système de gestion judicieux pour améliorer le niveau de l'éducation en Algérie»



«Il faut un système de gestion judicieux pour améliorer le niveau de l'éducation en Algérie»
«Pour adopter un système de bonne gouvernance à tous les niveaux, il faut avoir une gestion "participative" qui vise à améliorer les résultats de tous les paliers d'enseignement dans le cadre d'une charte de déontologie», a fait savoir la ministre de l'Education, Nouria Benghabrit, à Alger.Pour Mme Benghabrit, la bonne gouvernance exige avant tout de réunir les conditions de vie et de travail «appropriées» et de former des enseignants et cadres pour le développement des compétences. Evoquant l'importance de l'approche adoptée par le ministère en vue de palier les dysfonctionnements enregistrés dans le système éducatif national, la ministre a fait savoir que la démarche reposait sur trois axes «essentiels» à savoir «l'évaluation pédagogique, la formation et la bonne gouvernance». «La gestion de la réforme du système éducatif exige une approche à même de permettre de corriger les dysfonctionnements enregistrés et d'éviter à l'avenir de gaspiller les efforts.» «La nécessité de rendre opérationnelles les mesures visant une amélioration de la gestion du système éducatif, l'application de la loi d'orientation sur l'éducation nationale et des décisions du gouvernement relatives à la réforme ainsi que les résultats de l'évaluation périodique du palier d'enseignement obligatoire, nous ont permis de définir le champ d'intervention, les catégories ciblées et les moyens pour réaliser les objectifs de la réforme.» Revenant sur l'enseignement primaire qui constitue, selon elle, «une étape importante qui détermine l'avenir scolaire de chaque élève», la ministre a affirmé que son département «accorde la priorité à l'enseignement primaire». Par ailleurs, la ministre a affirmé que les conditions dans lesquelles s'est déroulé le concours pour le recrutement d'enseignants organisé cet été «n'étaient pas satisfaisantes». Lors du séminaire de formation des directeurs de wilaya de l'éducation, Mme Benghabrit a déploré les conditions dans lesquelles s'est déroulé le concours au terme duquel 25 000 enseignants ont été recrutés sur un total de 400 000 demandes déposées auprès des parties concernées. Après l'annonce des résultats, «4 000 recours ont été introduits auprès des parties concernées», a-t-elle souligné, précisant que des «réponses positives ont été données à 500 d'entre eux». Vers le renforcement du dialogue avec les partenaires sociaux L'amélioration de la gestion au sein de l'établissement éducatif requiert la «généralisation du mode de gestion participative à tous les niveaux en sus de l'adoption d'une politique de communication avec le partenaire social», a indiqué Mme Benghabrit lors du séminaire de formation des directeurs de wilaya de l'éducation en prévision de la rentrée scolaire 2014/2015, soulignant que certains «nouveaux» syndicats «ne possèdent pas la moindre information sur ce qui se passe aux plans de l'éducation et de l'enseignement en Algérie». Les rencontres tenues avec les syndicats durant le mois d'août courant, ont démontré «le manque d'information» chez certains d'entre eux sur la réalité éducative en Algérie ce qui, a-t-elle dit, «exige de nous l'élaboration et l'application d'une politique de communication dans le secteur qui favorise la concertation et le dialogue permanents avec les partenaires sociaux». Enfin la ministre, a reconnu à cette occasion, l'existence de «problèmes» de communication et de dialogue au sein du secteur de l'éducation imputant cette situation à l'«absence d'une gestion sérieuse et efficiente à tous les niveaux».




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