Algérie

Il faut un salaire d'au moins 76.000 DA



En cette fin d'année 2018, vivre en Algérie coûte cher, très cher ! Et c'est une étude bien ficelée réalisée par la Confédération générale autonome des travailleurs enAlgérie (CGATA) qui vient de ledémontrer.En cette fin d'année 2018, vivre en Algérie coûte cher, très cher ! Et c'est une étude bien ficelée réalisée par la Confédération générale autonome des travailleurs enAlgérie (CGATA) qui vient de ledémontrer.
D'après cette étude, il faut un salaire d'environ 76 mille dinars pourqu'une famille composée de 5 personnespuisse vivre dignement.Cette évaluation prend en considération lecoût de l'habillement, des soins de santé,de la scolarité, des transports et du logementainsi que de la nutrition. Avec lesprix actuels pratiqués sur le marché national,une famille algérienne a besoin doncde plus de 76.000 DA pour prendre encharge dignement ses besoins les plus élémentaires.
On est bien loin des 35.000 DA, à savoirle montant du salaire moyen en Algéried'après les calculs de l'Office national desstatistiques (ONS). Quand au SNMG, lesalaire minimum, de 18.000 DA, il neconvient tout simplement pas à la réalitéalgérienne ! Il ne permet à aucune famillealgérienne de tenir une semaine face à l'actuellecherté de la vie."Si l'on compare, le SNMG et le salairemoyen de 2012 par rapport à l'euro et quiétaient respectivement de 18.000 DA et35.000 DA et qui n'ont pas connu depuis une augmentation, on notera que les valeurs réelles du salaire moyen ont diminué en 2018 de 11.782 DA et le SMIG de 6.059 DA par rapport à 2012", constate encore à ce propos la CGATA dans son étude pour pointer du doigt l'impact de la dévaluation du dinar sur le portefeuille des Algériens. Mais ces transferts sociaux sont plus que jamais menacés en raison de la baisses des recettes en devises de l'Etat. "A cela, il faudrait ajouter la politique d'austérité appliquée par le gouvernement.
Cela explique les différentes augmentations des prix des produits dues aux dévaluations du dinar et donc la faiblesse denotre monnaie face au dollar et à l'euro", analyse la CGATA selon laquelle "cela a mené à l'érosion et l'anéantissement du pouvoir d'achat à un point jamais atteint ce qui a fait basculer des millions d'algériens, y compris les couches moyennes, dans la précarité". Une précarité masquée enfin par le coût élevé des subventions sociales financées à coup de plusieurs milliards de dollars par les autorités algériennes
D'après cette étude, il faut un salaire d'environ 76 mille dinars pourqu'une famille composée de 5 personnespuisse vivre dignement.Cette évaluation prend en considération lecoût de l'habillement, des soins de santé,de la scolarité, des transports et du logementainsi que de la nutrition. Avec lesprix actuels pratiqués sur le marché national,une famille algérienne a besoin doncde plus de 76.000 DA pour prendre encharge dignement ses besoins les plus élémentaires.
On est bien loin des 35.000 DA, à savoirle montant du salaire moyen en Algéried'après les calculs de l'Office national desstatistiques (ONS). Quand au SNMG, lesalaire minimum, de 18.000 DA, il neconvient tout simplement pas à la réalitéalgérienne ! Il ne permet à aucune famillealgérienne de tenir une semaine face à l'actuellecherté de la vie."Si l'on compare, le SNMG et le salairemoyen de 2012 par rapport à l'euro et quiétaient respectivement de 18.000 DA et35.000 DA et qui n'ont pas connu depuis une augmentation, on notera que les valeurs réelles du salaire moyen ont diminué en 2018 de 11.782 DA et le SMIG de 6.059 DA par rapport à 2012", constate encore à ce propos la CGATA dans son étude pour pointer du doigt l'impact de la dévaluation du dinar sur le portefeuille des Algériens. Mais ces transferts sociaux sont plus que jamais menacés en raison de la baisses des recettes en devises de l'Etat. "A cela, il faudrait ajouter la politique d'austérité appliquée par le gouvernement.
Cela explique les différentes augmentations des prix des produits dues aux dévaluations du dinar et donc la faiblesse denotre monnaie face au dollar et à l'euro", analyse la CGATA selon laquelle "cela a mené à l'érosion et l'anéantissement du pouvoir d'achat à un point jamais atteint ce qui a fait basculer des millions d'algériens, y compris les couches moyennes, dans la précarité". Une précarité masquée enfin par le coût élevé des subventions sociales financées à coup de plusieurs milliards de dollars par les autorités algériennes


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