«Il faut se remettre en question»

Devant ce dilemme, le président tlemcénien qui a pris le relais après le départ précipité de l'ancien président Bouraoui a trouvé une équipe en pleine crise financière, ce qui l'a dissuadé de retenir ces éléments par faute d'argent.
En dépit de ce constat de force majeure, Yahla s'est contenté de l'effectif qu'il avait sous la main en ramenant le Mascaréen Henkouche qui, au terme de quelques matchs, n'a pu redresser la situation. Son limogeage n'était pas une fin en soi puisque son successeur Amrani avait du mal à  composer l'équipe-type tellement elle était livrée à  elle-même sur le plan de la préparation, d'avant-saison notamment. Pour parer au plus pressé, le staff technique a mis du cœur à  l'ouvrage pour redonner en l'espace de quelques matchs une âme à  cette équipe, malgré quelques faux pas qui ont eu une incidence majeure à  mi-parcours du championnat. Soutenu par son président, Amrani a su métamorphoser sa troupe en allant, dans un sursaut d'orgueil, battre successivement la JSK, le CRB et le bel exploit ramené de Bordj face au CABBA, ce qui a redonné un second souffle aux coéquipiers de Boudjakdji et de revenir en force, puis de terminer à  une onzième place au classement général, évitant de justesse le purgatoire.
Yahla, en homme averti, a promis que le WAT ne revivra jamais la même mésaventure que celle d'il y a quelques saisons, tout en affirmant qu'il faut se remettre en question. «Maintenant, il va falloir retrousser les manches pour préparer dès à  présent la nouvelle saison avec Amrani qui a toute notre confiance pour l'énorme travail qu'il a fait et ce, malgré un parcours difficile», a déclaré le président du WA Tlemcen.