«Il faut qu'un barrage soit ouvert ou fermé !»

Le ministre des Ressources en eau, Necib Hocine, qui a effectué une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de mascara pour les dispositions relevant de sa tutelle, il s'est rendu à la daïra de Mohammadia pour la visite du projet de réalisation de la «Step», controlé la réalisation de l'aménagement du périmètre de «Habra», et du projet de renforcement en «AEP» du couloir de Mohammadia-Sig-Mascara à partir du «MAO».Le projet d'alimentation en eau potable de Mascara et du couloir Mohammadia-Sig à partir du transfert MAO pour un programme réévalué à 10 700 000 000 DA et dont le besoin en eau potable a été estimé à 122 000 m3 à l'horizon 2014. A partir de ce constat via des rapports des responsables concernés par ce secteur aucune évaluation sérieuse n'a été possible de transvaser dans ce sens. Le plus important, dans la programme de visite de Monsieur le ministre des Ressources en eau dans la wilaya de Mascara, c'est en catimini ne plus en parler des barrages envasés dans cette région profonde de notre pays, et ce contrairement à d'autres wilayas, qui ont été fortement épaulés, grâce à des décisions politiques qui émanent des sphères de décisions. Dans un autre contexte, se rapportant toujours a l'hydraulique la problématique des barrages dans la wilaya de Mascara où des explications qu'on a entendus à plusieurs reprises durant des dizaines de visites des officiels, demeurent comme une ritournelle. Les travaux de réalisation du barrage «Oued Taht», où les travaux d'avancement ont été estimés à 32% et dont le montant du marché demeure dans la fourchette de 250 675 065 10 DA en TTC. La réalisation de la conduite de transfert des eaux du barrage de Bouhanifia vers la retenue de Fergoug ou du moins ce qui en reste, d'une conduite d'adduction des eaux entre deux barrages situés sur l'Oued El Hammam, c'est-à-dire le barrage de Sidi Bouhanifia en amont et le barrage Fergoug en aval sur une longueur total de 37 435ml, confortera à l'irrigation du périmètre de Habra et AEP des couloirs de Mascara et Mohammadia. Dans ce contexte bien précis, il est utile de souligner que l'envasement du barrage de Fergoug est de l'ordre de 95%, et dont l'érosion a considérablement aidés à des pertes d'eau incommensurables le long du parcours susmentionnée. La réalisation, qui n'est pas a sa première cuvée a été estimée (coût estimatif) à environ 12 000 000 000 DA, et dont l'étude de l'avant-projet défini a été réalisé par le bureau d'étude «SGI» Genève-Suisse et qui a été parachevée en 2008. La réhabilitation de la Habra sur 9 971 hectares pour une enveloppe de 11 802 000 000 DA ciblera le triplex le barrage Ouizert ?Bouhanifia ?Fergoug pour un besoin en eau évalué a 46hm3. Pour l'aménagement de l'Oued- Bouhanifia (2ème tranche), pour un montant calculé à 500 000 000 DA où deux zones seront ciblées et dont l'impact du projet demeure la protection du barrage de Fergoug contre la pollution compris l'éradication des rejets à l'air libre au niveau de l'Oued El Hammam, et dont la daïra de Sidi Bouhanifia, une région à vocation touristique a été dégradée par tant de laisser aller des autorités en matière de protection de l'environnement. Pour la première tranche de la réalisation de l'aménagement de l'Oued Bouhanifia qui a été scindée en trois phases (projet), où une enveloppe d'environ 200 000 000 DA où des avenants sont constamment modifiés pour plus de pognons, et dont l'impact du projet en question demeure le même que celui du second. Le plus gros de ses inspections a été consacré à l'hydraulique, particulièrement au projet d'alimentation en eau potable et plus spécialement aux différents barrages de la wilaya de Mascara qui connaissent une dégradation des plus délabrés jamais enregistrés depuis l'indépendance, et ce, malgré des sommes incommensurables jetés à l'eau. Certes, des sommes d'argent colossales ont été injectées par l'Etat pour pouvoir réhabiliter la problématique de l'eau dans la wilaya de Mascara où il est tout à fait paradoxal pour la population, qui vit d'ailleurs, une pénurie d'eau gérée par l'inégalité. Une situation ubuesque.