Algérie

«Il faut qu'Ouyahia parte !» Conférence de presse de Bouguerra Soltani



«Il faut qu'Ouyahia parte !»                                    Conférence de presse de Bouguerra Soltani
Hormis la revendication d'un gouvernement de technocrates à l'effet de préparer les législatives de mai 2012, la conférence qu'a convoquée hier à Alger le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a été une somme d'énumération de justifications pour expliquer pourquoi son parti a décidé de claquer la porte de la coalition présidentielle.
Hormis la revendication d'un gouvernement de technocrates à l'effet de préparer les législatives de mai 2012, la conférence qu'a convoquée hier à Alger le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a été une somme d'énumération de justifications pour expliquer pourquoi son parti a décidé de claquer la porte de la coalition présidentielle.
Un retrait annoncé pour rappel le premier jour de l'an, à l'issue de la tenue d'une session ordinaire du Conseil consultatif de ce parti. Bouguerra Soltani a réitéré donc devant un parterre de journalistes, de militants et de ministres MSP, réunis dans la salle de conférence du siège national, la nécessité de mettre en place un gouvernement de technocrates qui aura la mission de préparer les législatives de mai 2012. Le conférencier a laissé entendre que c'est le RND d'Ahmed Ouyahia qui pourrait remporter les futures élections si on venait à maintenir l'actuel gouvernement. « J'ai toujours dit que c'est le parti politique dont est issu le Premier ministre qui gagne les élections, on l'a eu déjà à le vérifier par le passé » déclare-t-il. Et d'ajouter « la désignation d'un gouvernement de technocrates dépourvu de couleur politique, sera un signal fort quant à la transparence des législatives prochaines ». Bouguerra Solatni pense que « les Algériens votent au profit du parti dont le responsable préside aux destinées du gouvernement, par crainte de représailles de la part de l'administration » Selon lui « mettre un gouvernement neutre, est de nature à faire comprendre aux électeurs qu'ils peuvent accomplir librement leur devoir électoral ». Sur sa lancée, une fois n'est pas coutume, le président du MSP a eu des mots tendres à l'égard de la presse nationale qu'il a remerciée à l'occasion d'avoir « fait du retrait du MSP de la coalition, un événement national ». L'orateur a usé du reste d'un style qui lui est propre pour donner des indications sur les chances qu'a son parti d'obtenir un bon score lors des prochaines joutes. « Toutes les familles algériennes s'interrogent sur la notion du retrait de la coalition, nous avons fait de la politique une affaire de famille » s'est-il enorgueilli. Et de s'exclamer « nous sommes le parti le plus structuré et le plus organisé d'Algérie ». Pour lui « nul ne peut prédire les résultats des élections ». Bouguerra Soltani profite de sa sortie pour arborer l'habit du nationaliste pur et dur en s'en prenant à Ahmed Ouyahia, lequel a ses yeux a pris fait et causes pour l'ex-puissance coloniale. Il prend la défense de la Turquie tout en démontant l'argumentation de son ex-partenaire de la coalition
« est-ce que défendre le Sahara occidental est un fonds de commerce » s'est-il interrogé, répondant au même Ouyahia qui avait accusé l'ex-Sublime Porte de « faire du sang des Algériens son fonds de commerce ». « Nous sommes avec tous ceux qui défendent le principe de la repentance de la France » a-t-il dit. Bouguerra Soltani a eu presque des larmes aux yeux. Il évoque son père moudjahid qu'on a torturé et à qui on a coupé la langue pendant la guerre de Libération nationale. « Ce serait grave si les déclarations d'Ouyahia reflètent la position officielle du gouvernement algérien, à notre connaissance le chef du RND s'est exprimé au nom de son parti, dans ce cas, nous respectons son avis. Seul le président de la République est responsable de la politique étrangère » a-t-il ajouté. Bouguerra Soltani s'est dit en outre « ouvert à tous les partis politiques qu'ils soient islamistes ou démocrates en vue de constituer des alliances, soit, avant pendant et après les élections ». Pour lui « l'essentiel est de s'accorder sur les objectifs qui doivent tendre à renforcer la démocratie en Algérie ». Il ne ferme pas la porte pour autant à l'appel lancé par Ennahda de Fethi Rebai de former une coalition d'islamistes. « Tout se discute » a-t-il affirmé. Pour lui la politique n'est pas noir et blanc à l'image de la charia où tout est soit hallal ou haram (licite ou illicite) « en politique, il y a une nuance de couleurs » a-t-il insisté.
Un retrait annoncé pour rappel le premier jour de l'an, à l'issue de la tenue d'une session ordinaire du Conseil consultatif de ce parti. Bouguerra Soltani a réitéré donc devant un parterre de journalistes, de militants et de ministres MSP, réunis dans la salle de conférence du siège national, la nécessité de mettre en place un gouvernement de technocrates qui aura la mission de préparer les législatives de mai 2012. Le conférencier a laissé entendre que c'est le RND d'Ahmed Ouyahia qui pourrait remporter les futures élections si on venait à maintenir l'actuel gouvernement. « J'ai toujours dit que c'est le parti politique dont est issu le Premier ministre qui gagne les élections, on l'a eu déjà à le vérifier par le passé » déclare-t-il. Et d'ajouter « la désignation d'un gouvernement de technocrates dépourvu de couleur politique, sera un signal fort quant à la transparence des législatives prochaines ». Bouguerra Solatni pense que « les Algériens votent au profit du parti dont le responsable préside aux destinées du gouvernement, par crainte de représailles de la part de l'administration » Selon lui « mettre un gouvernement neutre, est de nature à faire comprendre aux électeurs qu'ils peuvent accomplir librement leur devoir électoral ». Sur sa lancée, une fois n'est pas coutume, le président du MSP a eu des mots tendres à l'égard de la presse nationale qu'il a remerciée à l'occasion d'avoir « fait du retrait du MSP de la coalition, un événement national ». L'orateur a usé du reste d'un style qui lui est propre pour donner des indications sur les chances qu'a son parti d'obtenir un bon score lors des prochaines joutes. « Toutes les familles algériennes s'interrogent sur la notion du retrait de la coalition, nous avons fait de la politique une affaire de famille » s'est-il enorgueilli. Et de s'exclamer « nous sommes le parti le plus structuré et le plus organisé d'Algérie ». Pour lui « nul ne peut prédire les résultats des élections ». Bouguerra Soltani profite de sa sortie pour arborer l'habit du nationaliste pur et dur en s'en prenant à Ahmed Ouyahia, lequel a ses yeux a pris fait et causes pour l'ex-puissance coloniale. Il prend la défense de la Turquie tout en démontant l'argumentation de son ex-partenaire de la coalition
« est-ce que défendre le Sahara occidental est un fonds de commerce » s'est-il interrogé, répondant au même Ouyahia qui avait accusé l'ex-Sublime Porte de « faire du sang des Algériens son fonds de commerce ». « Nous sommes avec tous ceux qui défendent le principe de la repentance de la France » a-t-il dit. Bouguerra Soltani a eu presque des larmes aux yeux. Il évoque son père moudjahid qu'on a torturé et à qui on a coupé la langue pendant la guerre de Libération nationale. « Ce serait grave si les déclarations d'Ouyahia reflètent la position officielle du gouvernement algérien, à notre connaissance le chef du RND s'est exprimé au nom de son parti, dans ce cas, nous respectons son avis. Seul le président de la République est responsable de la politique étrangère » a-t-il ajouté. Bouguerra Soltani s'est dit en outre « ouvert à tous les partis politiques qu'ils soient islamistes ou démocrates en vue de constituer des alliances, soit, avant pendant et après les élections ». Pour lui « l'essentiel est de s'accorder sur les objectifs qui doivent tendre à renforcer la démocratie en Algérie ». Il ne ferme pas la porte pour autant à l'appel lancé par Ennahda de Fethi Rebai de former une coalition d'islamistes. « Tout se discute » a-t-il affirmé. Pour lui la politique n'est pas noir et blanc à l'image de la charia où tout est soit hallal ou haram (licite ou illicite) « en politique, il y a une nuance de couleurs » a-t-il insisté.


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