Algérie

«Il faut promouvoir l'image de l'Algérie»



À l'heure où les actualités deviennent accessibles au plus grand nombre, en tout temps et sur tout support, l'intérêt des Etats pour le façonnement des attitudes internationales revêt une acuité importante. Qu'il s'agisse du public ou du privé, les médias contribuent à former les opinions étrangères. En cela, ils s'inscrivent parmi l'ensemble des instruments de la diplomatie publique. Dans ce cadre, le ministre de la Communication a exhorté la presse nationale algérienne, publique et privée, à jouir d'une vision de marketing pour promouvoir l'image de l'Algérie à l'étranger. Dans une déclaration, en marge d'une visite, mardi, à Alger, à nombre de médias nationaux publics et privés, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Mohamed Bouslimani a appelé à «accompagner les efforts de l'Etat dans tous les domaines et à promouvoir l'image de l'Algérie à l'étranger». Le premier responsable du secteur a, par ailleurs, invité les médias nationaux à accompagner les efforts de l'Etat dans tous les domaines du développement national et à mettre en exergue les principales réalisations accomplies ces dernières années. «Nous attendons beaucoup de la presse nationale, notamment en cette conjoncture où l'Algérie est la cible de nombreuses attaques cybernétiques par des pays qui mobilisent des fonds colossaux pour s'en prendre au pays», a-t-il souligné. Le ministre a, également, appelé la presse nationale à « redoubler d'efforts pour mettre en exergue les grandes réalisations accomplies par l'Etat dans plusieurs domaines au double plan local et international». Aussi, a-t-il tancé certaines parties de la presse qui «sont dérangées par la mise en exergue des réalisations» et «tentent de minimiser ce qui a été réalisé, en se focalisant uniquement sur les aspects négatifs». Pour étayer ses propos, le ministre a regretté que les dernières décisions du président de la République Abdelamdjid Tebboune ne soient pas «suffisamment traitées par les médias». Dans cet ordre d'idées, Mohamed Bouslimani a dénoncé le traitement réservé, par une certaine presse, aux «décisions historiques prises par le président Tebboune en faveur de l'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen», ainsi qu'«à sa politique judicieuse qui a permis à l'Algérie de réussir la gestion de la crise du coronavirus». Des décisions loin d'être appréciées à leur juste valeur. Aussi, le ministre a exhorté les médias à «mettre en exergue les positions de l'Etat algérien aux niveaux régional et international» et à «accompagner les efforts de l'Etat dans le domaine économique, d'autant que 2022 est une année économique par excellence». Tout en félicitant la corporation des médias et en s'inclinant à la mémoire des martyrs de la profession, le ministre a émis le voeu de «renforcer le professionnalisme des hommes des médias» à même de permettre, souligne-t-il, au journaliste algérien de «faire montre de professionnalisme et de crédibilité, de respecter l'éthique et la déontologie de la profession et de jouir d'un esprit de responsabilité qui demeure l'une des priorités sur lesquelles nous nous focalisons». Dans la foulée, le ministre a annoncé du nouveau concernant la communication institutionnelle. « Il y aura bientôt du nouveau» a-t-il révélé, ajoutant que ses services «ont commencé à travailler sur ce dossier, car il est important d'avoir une communication institutionnelle de proximité qui contribue à se rapprocher du citoyen».


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