Algérie

« Il faut plusieurs montages financiers », Selon M. Tebbani



La wilaya d'Alger est à pied d'?uvre pour l'éradication de toutes les décharges sauvages. La capitale s'est inscrite, selon le directeur de l'environnement de la wilaya d'Alger, M. Messaoud Tebbani, dans la politique nationale de gestion des déchets notamment dans la mise en ?uvre d'un schéma directeur. Ce programme sera concrétisé à travers le lancement de plusieurs opérations qui sont : l'élaboration du schéma directeur de gestion de différents types de déchets à savoir les déchets ménagers, les déchets spéciaux et dangereux, les déchets de soins et les déchets des abattoirs. Depuis la promulgation de la loi 01-19-2001, les responsables locaux de la wilaya ainsi que ceux de l'environnement sont appelés à réaliser plusieurs centres d'enfouissement techniques, celui de Ouled Fayet est en voie de saturation. « Les autorités locales ainsi que la direction de l'environnement de la wilaya d'Alger ont procédé à la réalisation de plusieurs installations de traitement de déchets comme le CET de Satoueli, mis en service en 2010 ». En plus de ce centre, ce responsable a indiqué que trois autres centres « sont en cours de réalisation ». La wilaya d'Alger procédera donc, « dans un avenir proche » à l'ouverture du CET de Hamissi, celui de Réghaia et le centre de Corso qui est à caractère inter wilaya. Ces trois CET peuvent contenir 17 millions de mètres cubes de déchets. Cette capacité est jugée « très suffisante » par le Directeur de la wilaya de l'environnement puisqu'ils peuvent « sécuriser la wilaya en matière de stockage pendant une dizaine d'années ». La politique de gestion des déchets ne s'arrêtera pas là. M Tabani annonce la réalisation de trois centres de tri d'une capacité individuelle de 600 tonnes/jour et cinq stations de compostage et de déchets verts dont trois sont déjà opérationnelles et deux en voie de prospection de terrain. Notre interlocuteur évoque également l'existence de trois CET pour les déchets inertes (des déchets minéraux non pollués, ils ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune réaction physique, chimique ou biologique exemple : déchets des chantiers des travaux publics). « Le CET de Douira, de Baba Hacène et de Bordj El Kifan vont rentrer en service incessamment ». Pour ce qui est des déchets hospitaliers, la wilaya d'Alger a réalisé récemment, faut-il le rappeler, un incinérateur répondant aux normes internationales réalisé dans le cadre de la coopération Algéro-belge. Afin que la capitale retrouve le parfum de jasmin d'antan, « il faut le concours de plusieurs montages financiers, centralisé, sectoriel et local », a-t-il indiqué, avant d'ajouter qu'« un montant de 600 millions de dinars vont être consacrés à l'éradication des décharges sauvages ».


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