Il faut oublier cette génération d'escrimeurs

Avant le déroulement des 12e Championnats d'Afrique d'escrime, le Roumain Mugur Codreaunu (ancien entraîneur de la Tunisie), à la tête de l'élite nationale du fleuret depuis sept mois, n'a pas misé gros sur les chances de l'élite nationale au Maroc.
Codreaunu qui a conduit pour la première fois l'élite nationale à l'étranger, nous avouera à la fin de la compétition qu'un long chantier attend l'escrime algérien. «L'improvisation n'a pas sa place dans le sport de niveau. Cette génération d'escrimeurs a montré ses limites et il nous faut s'atteler désormais à en former une nouvelle.
Il faut cibler les meilleurs jeunes pour préparer l'avenir, car c'est la meilleure et l'unique stratégie pour renouveler l'élite nationale (messieurs et dames). Il existe des jeunes qui ont laissé une bonne impression à Casablanca comme Feriel Adjabi, et cela on les suivra .» Ainsi, l'entraîneur roumain qui a découvert le niveau africain relevé va désormais se focaliser sur la formation des jeunes.