Algérie

Il faut la séduire par la qualité du jeu



Dame coupe n'a pas été tendre avec ses prétendants. Il y a ceux qui ont su s'installer pour la prochaine tentative et d'autres se sont vite éclipsés. Pas besoin de se tirer par les quatre épingles pour passer le portail la Coupe d'Algérie, à chaque match ses surprisses. Ce qui vient de se passer ces lundi et mardi ne devrait étonner personne, ce n'est pas la première dans l'histoire de la Coupe. Chaque année apporte son lot de surprises. Pas de quoi se mordent les doigts.Ils étaient pourtant bien costauds, bien préparés, ils venaient tout juste de rentrer de l'étranger, où la préparation aurait pu leur donner raison sur le terrain de la Coupe d'Algérie. C'est le contraire qui s'est produit. On a joué grand devant les petits. Ils pensaient en faire une parfaite occasion pour entamer la seconde mi-temps du championnat national, mais ce ne fut pas le cas. La JSK avec son équipe type, consciente de sa capacité à produire la meilleure récolte sur le terrain de Ghris, s'est faite mouchée sans retenue, macérée en bonne et du forme et vite chassée par Dame Coupe qui lui accorde une note humiliante : O-2. Un K.-O. auquel personne ne s'y attendait. Y compris ses dirigeants où le bégaiement dénonçait la colère et surtout la grosse déception. L'entraîneur préfère le silence à la réaction.
Mellal qui joue et perd son objectif rejoint son entraîneur dans le silence, seul Mouloud Iboud, confronté à de pareilles situations depuis qu'il était joueur affronte les micros pour dire tout simplement qu'il n'a rien compris malgré ses années de football. Ses joueurs n'étaient que des fantômes, laissés emporter par un jeu d'une équipe jeune pleine de promesses mais pas du niveau à freiner un club aux six étoiles. «Je ne comprends pas, la défense a levé toutes les barrières sur les deux buts de l'ARB Ghriss qui était dangereuse sur les contres. Sur le premier but, il n'y avait aucun défenseur. Il n'y avait aucune réaction de la part de nos joueurs. On n'a même pas réussi à se créer une seule occasion nette de scorer... Ce n'est pas normal, quelque chose n'a pas fonctionné, mais on le saura très vite. ll n'y a aucune excuse pour cette élimination.
Toutes les conditions étaient réunies pour qu'on reparte avec le billet qualificatif pour le prochain tour, malheureusement on a rien fait sur le terrain. C'est une élimination amère. Je ne dirai pas qu'elle va influer sur la suite du parcours, mais on doit rectifier certaines choses, car les matches à venir sont très difficiles». Les supporters ont vite réagi, et demandent des explications. «On veut connaître les causes, qui est derrière cette élimination, elle n'a pas été face à une équipe rodée, mais elle était bien programmée, par qui ' La crainte est visible, celle d'avoir des retombées sur le moral de tout le monde lors de la reprise.» Tizi-Bouali n'a pas manqué de faire passer un message plein d'enseignements à ses supporters : «Quand la JSK gagne tout le monde est bien, dès qu'elle perd vous insultez tout le monde, c'est à cause de vous que la JSK ne relèvera jamais la tête.»
Mellal s'est réuni avec l'ensemble des joueurs et staff ce mercredi et une promesse est faite, de revenir sur le terrain et de faire bonne figure dés la reprise. Il reste que la mission des supporters de l'ensemble des clubs est de maintenir son attachement aux couleurs du club. «Les supporters peuvent être fâchés contre les joueurs. Je le comprends, je l'ai été aussi. Moi aussi j'aimerais voir l'équipe gagner. Mais c'est ainsi. Il faut aussi savoir supporter son club dans la défaite. Et aujourd'hui, il n'y a plus la place aux conflits. Le public en fait partie et il se doit d'être uni avec ses joueurs.
Je connais beaucoup de supporters, de salariés qui souffrent. Les joueurs souffrent, les dirigeants souffrent. Tout le monde aimerait voir leur club plus haut. On a tous le même objectif, on se doit donc d'être unis. Il faut savoir pardonner pour avancer. Sinon, on perd trop d'énergie. J'aime trop mon club pour le lâcher en cours de route. J'aimerais qu'il se sauve. On doit donc dominer nos peurs. En tribune comme sur le terrain. Il reste une saison : unissons-nous, battons-nous tant que le championnat n'est pas terminé. Nous aurons ensuite tout le temps de débattre», telle est la réaction d'un supporter de la JSK.


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