Il faut décortiquer les causes de l'élimination du CRB !

L'élimination du CR Belouizdad en coupe arabe, peut être synonyme d'une révélation qui étoffe davantage les analyses et les commentaires des professionnels algériens du football et des médias. Le champion d'Algérie, censé être une parfaite révélation du niveau du championnat aux yeux des équipes de football du monde arabe, n'a pas accédé au second tour de la compétition. Vite éliminé, alors que les médias africains faisaient les éloges, avant le coup d'envoi du représentant algérien, en l'occurrence, qu'il ne sera pas par un hasard, qu'il aura à le démontrer face aux équipes arabes, dont parmi elles, celles qui détiennent déjà des titres, tout comme le CRB. Elle aurait pu être la formation qui s'installerait haut du classement de son groupe, et qu'elle n'aurait jamais été l'équipe facile à abattre, comme ce fut au pays des Fennecs, où elle venait de s'adjuger son quatrième titre de champion d'Algérie consécutif. Une sacrée performance ! Face aux autres équipes engagées, et dans le cadre de cette compétition arabe, le Chabab devait démontrer, l'enjeu de sa réputation et de son image en Algérie. Un de ses premiers défis aurait été de se mettre en exposition médiatique, mais ce ne fut pas le cas; des enseignements seront tirés, pour éviter de pareils échecs, qui semble aujourd'hui inquiéter ses supporters et ses partenaires. Non seulement, mais aussi s'interroger sur la signification qui pourrait être accordée au fait d'être champion d'Algérie, si ce n'est au fait que le niveau du championnat national de football est encore faible. Enfin, emporter la coupe arabe des clubs champions, pour la première fois de son histoire, aurait été en tout cas un défi palpitant. Le niveau de cette Coupe arabe est une révélation de l'excellent état de santé du football africain, ou se sont croisés des équipes qui ont réussi à confirmer la «marque» de leurs club. Cet article se trouve donc au carrefour de différentes problématiques qui se croisent à chaque participation pour laisser place à un sujet d'étude aux contours bien plus larges et intéressants que ce qu'il promettait déjà d'être.