Il faut croire au changement

- Qui vous a encouragée à investir la scène politique à votre jeune âge ' J’ai suivi le discours du président Bouteflika lorsqu’il a convoqué le corps électoral. Sur place, je me suis rendu compte que l’âge légal pour être candidat est de 25 ans. Et moi je suis née le 10 mai 1987 et j’ai eu donc le déclic de me présenter au prochain rendez-vous électoral. Mon entourage familial et mon mari m’ont encouragée pour cette entreprise. J’ai toujours baigné dans un environnement politique, et toute ma famille a grandi avec les discours de cheikh Nahnah.
- Comment vous êtes-vous initiée à la vie politique ' J’ai intégré le Front du changement de Abdelmadjid Menasra qui s’est extraordinairement occupé des jeunes. Des universités d’été et des ateliers de formation ont été organisés au profit des jeunes et des étudiants. A l’université, nous étions pris en charge par les cadres du parti. Une fois diplômée (je viens de décrocher mon ingéniorat en statistiques), la politique ne me paraît pas difficile...
- Avez-vous conscience de la grande responsabilité qui vous guette '   Je dois accomplir des tâches pour le changement. Tous les jeunes veulent boycotter les élections, mais il faudrait les convaincre des changements à venir. Il faut croire au changement. Je suis consciente de ma responsabilité. Une responsabilité que j’assume depuis mon jeune âge et mon intégration au parti. Je pense être à la hauteur de mes engagements. Le Parlement est une mission et un message en même temps à transmettre. J’ai des objectifs à atteindre dans ma vie politique. Pour le moment, c’est le Parlement qui m’intéresse. Sinon, je continuerai mon militantisme politique au sein du parti.