Algérie

Il faut attendre juillet



Un fonds spécial de 400 millions de DA a été débloqué pour la formation dans les métiers de l'information et de la communication.
L'ouverture tant attendue de l'audiovisuel tarde à venir. Les déclarations du ministre de la Communication, Nacer Mehal, ne sont pas là pour rassurer! En effet, Mehal a annoncé avant-hier à Tipasa, que «des ateliers de discussion de l'avant-projet de loi portant sur l'ouverture du secteur de l'audiovisuel seront organisés en juillet prochain à Alger».
Le ministre explique que ces ateliers seront ouverts aux associations professionnelles, aux réalisateurs ainsi qu'aux représentants de la société civile. «Ils pourront donner leurs avis sur l'avant-projet de loi en préparation dans le cadre d'une grande commission nationale afin d'arriver à un large consensus», a indiqué Nacer Mehal en marge de l'inauguration d'un Centre national de formation aux métiers de l'audiovisuel. Toutefois, tout le monde sait qu'en Algérie, qui dit «ateliers de discussion», dit le début d'un long processus presque sans fin! D'ailleurs, il l'avoue lui- même à demi-mot en soulignant le fait qu'il était plus que nécessaire de prendre des précautions.
«Il ne faut pas se précipiter dans l'ouverture de l'audiovisuel, non seulement pour préparer un texte en adéquation avec la demande, mais aussi pour se prémunir de l'utilisation abusive qui pourrait en être faite», justifie-t-il. Néanmoins, il indique qu'une«fois les consultations achevées, l'avant-projet de loi sera soumis au gouvernement puis à l'Assemblée populaire nationale».
Aussi, le ministre de la Communication rappelle que la commission, qui travaille déjà depuis plusieurs mois, est subdivisée en trois sous-commissions chargées respectivement des fréquences, du contenu des chaînes publiques ou privées ainsi que des prérogatives de l'Autorité de régulation audiovisuelle. Toutefois, malgré le fait que cette loi tarde à venir, des groupes de presse privés n'ont pas attendu le ministre pour lancer leurs chaînes à partir de l'étranger. Ces chaînes domiciliée à l'étranger échappent au contrôle de l'Etat en n'étant pas soumises aux lois algériennes. En tout cas, l'ouverture de l'audiovisuel en Algérie est une question très compliquée qui n'a pas encore livré tous ses secrets...
Dans un autre registre, Nacer Mehal a fait une annonce qui est là pour ravir les journalistes algériens. «Un fonds spécial doté d'une première enveloppe de 400 millions de DA a été débloqué par le gouvernement pour la formation dans les métiers de l'information et de la communication», a-t-il annoncé. «Les pouvoirs publics ne lésineront pas sur les moyens en matière de formation», a-t-il insisté.
«La question de la prise en charge des ressources humaines dans le secteur de la presse n'a pas de prix et doit s'adapter aux nouvelles technologies de l'information», a-t-il conclu.




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