Algérie

« Il faut améliorer la gestion des risques agricoles »



Les dernières intempéries qui ont causé au secteur agricole de la wilaya d'El Tarf des pertes évaluées à plus d'un milliard de dinars, ont rappelé la nécessité d'améliorer le système de gestion des risques et d'élargir les assurances agricoles à divers types de risques. « Cette calamité naturelle est une bonne occasion de réactiver et d'améliorer le système de gestion des risques agricoles », a affirmé le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa à partir d'El Tarf. « Il faut qu'on arrive à une automatisation de la gestion du risque. Cela est valable pour toutes les wilayas du pays », a-t-il martelé, après avoir constaté les dégâts des inondations sur les exploitations agricoles. Le ministre a rassuré que l'Etat trouvera les bonnes procédures pour accompagner les agriculteurs et les opérateurs en vue de sauver leur campagne et renforcer leurs capacités de production et moderniser certaines actions. L'intervention de l'Etat pour accompagner les professionnels sera l'occasion aussi d'accélérer le programme de réhabilitation de toutes les infrastructures d'intérêt général comme les coopératives, groupements et les étables actuellement à l'arrêt. La création d'entreprises de services agricoles est fortement recommandée pour prévoir et faire face aux calamités naturelles. Il s'agit de créer notamment des PME équipées de moyens de drainage et de curage, des moyens très demandés dans les régions qui connaissent des inondations récurrentes comme à El Tarf, Annaba et Guelma. Les intempéries ont dévoilé aussi la faiblesse du taux d'assurés agricoles parmi les agriculteurs algériens qui jugent les primes d'assurance de la Caisse de mutualité agricole trop élevées. « Nous sommes devant le dilemme suivant : d'un côté, la Cnma a un comportement commercial et de l'autre côté, les agriculteurs pensent que les cotisations sont trop élevées pour assurer leurs biens », a constaté le ministre. « Ce que nous avons vu aujourd'hui n'est pas normal. Nous assurons la charpente des serres, mais pas les plants, alors que ces derniers devraient être assurés à des prix beaucoup plus bas », a-t-il dit.


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