Algérie

Il fait parler son coeur et évite de régler des comptes Cavalli se donne un bilan réussi



Muet dans les heures qui avaient suivi son départ, il avait donné l?impression d?un homme soucieux de silence. De fuir momentanément la vue des médias, le temps d?oublier la fin brutale de sa vie algérienne. Finalement, Jean-Michel Cavalli a choisi de parler. Par sorties périodiques, il semble revenir, petit à petit, sur sa mission à la tête des «verts». Après une première courte interview de circonstance à France-Football, il s?est prêté à un exercice plus long sur L?Equipe.fr, journal en ligne adossé au quotidien sportif éponyme. Dans un propos émaillé de regret et déception, le coach français fait parler son coeur. Il y revient sur son feuilleton algérien et s?attarde, à coups de généralités cependant, sur la fin de parcours. Ce dernier quart d?heure au rendement sportif chaotique qui a précipité son départ. «Je n?ai pas d?amertume, mais je pars avec des regrets», lâche-t-il d?emblée. En des termes à peine voilés, il se décrit comme un homme moralement blessé et sportivement frustré. «Je reste sur ma faim car cette équipe a de l?avenir», répond-t-il plus explicite. Et le coach, interrogé sur son état d?esprit, de se livrer à une première évaluation de son travail. «Nous avons fait un travail qui ne demandait qu?à s?épanouir (...) j?ai passé dix-sept mois extraordinaires avec des joueurs merveilleux et irréprochables». A s?en tenir à sa propre ligne de défense, son bilan pèche par une seule lacune: le défaut de qualification à la phase finale de la Coupe d?Afrique des nations. «Nous n?étions pas les favoris. Nous avons été longtemps premiers et tout le monde nous voyait qualifiés. Nous sommes passés très près. A l?aller comme au retour, cela s?est joué sur une histoire de poteau contre la Guinée. Si la Gambie ou le Cap Vert s?étaient qualifiés, j?aurais pris cela comme un échec. Mais c?est la meilleure équipe qui s?est qualifiée». Pour autant, Jean-Michel Cavalli n?y voit pas la moindre remise en cause de sa crédibilité et de son profil sportifs. «Je ne doute pas de mes compétences (...). Le plus important, c?est d?être reconnu par les siens», argue-t-il dans une référence au soutien manifesté par des joueurs évoluant en France, dont le marseillais Karim Ziani et le lyonnais Nadir Belhadj.


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