Algérie

Il existe en Algérie une force "importante" capable de protéger le Code de la famille (Ksentini)



Il existe en Algérie une force
ALGER - Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), M. Farouk Ksentini, a indiqué samedi qu'il existait en Algérie une force "importante" et "appréciable" capable de protéger le Code de la famille.
M. Ksentini qui intervenait à l'émission "100 % politique" de la Radio algérienne internationale a affirmé que malgré la présence "de forces considérables de la régression", il n'empêche qu'il existe en Algérie aussi "une société civile ainsi qu'une force importante, considérable et appréciable, capables de protéger et d'améliorer le Code de la famille".
Interrogé sur les risques de remise en cause encourus par le Code de la famille, en cas de victoire d'un courant idéologique (islamiste) aux prochaines législatives, il a assuré qu'au sein de la société algérienne, "il existe une force qui va certainement jouer son rôle" pour défendre cet acquis.
Le président de la CNCPPDH qui a souligné que les forces de la régression "existent" et qu'elles "ne cachent pas" leur refus du Code de la famille, a soutenu qu'il serait "grave" d'£uvrer à maintenir la femme dans un statut aberrant.
"Les pays arabes et le Maghreb n'avanceront pas tant que cette idée saugrenue continue d'exister", a-t-il encore affirmé. Tout en rappelant que le Code de la famille "est venu pour mettre de l'ordre" dans les questions relatives à la condition féminine en Algérie, il a estimé qu'il existait des imperfections dans des dispositions de ce texte qui sont à améliorer.
Il a relevé, à ce sujet, qu'à l'état actuel du Code de la famille, une femme divorcée risque de se retrouver sans abris si son ex-mari ne dispose pas de logement et compte tenu de l'insuffisance de la pension qu'il doit lui verser et qui s'élève à 6.000 DA seulement.
Tout en appelant à trouver une solution à ce problème, il a proposé à "ne considérer comme recevables que les demandes de divorce émanant de maris qui prouvent au préalable et formellement qu'ils disposent d'un logement".
M. Ksentini a néanmoins considéré que malgré ces insuffisances, ce code "constitue déjà un progrès" pour la femme algérienne.


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