Algérie

IL EXIGE SA DÉMISSION AVANT TOUTE ENQUÚTE SUR LES FRAUDES AU BAC



IL EXIGE SA DÉMISSION AVANT TOUTE ENQUÚTE SUR LES FRAUDES AU BAC
Exigeant la mise sur pied d'une commission d'enquête à même de faire toute la lumière sur les fuites des sujets du bac, le président du MSP émet un préalable : la démission de la ministre de l'Education nationale qui, selon lui, a «humilié le pays» dans le concert des nations.M. Kebci - Alger (Le Soir) - Abderezzak Mokri, qui animait, hier dimanche, une conférence de presse, est on ne peut plus convaincu que ces fuites «résultent de la crise du système politique» qui est derrière «l'effondrement des valeurs, même dans les institutions». Ce qui fait que le citoyen ne croit plus en l'autorité de l'Etat». Et d'aller loin dans son analyse, décelant dans ces fuites venues d'en haut, une des manifestations de «la terrible guerre que se livreraient les divers clans du pouvoir». «S'il n'y avait pas cette guerre de clans, il n'y aurait pas eu cette fraude généralisée», a-t-il expliqué.Ceci avant que le leader du MSP ne s'en prenne à la ministre de l'Education qui, selon lui, a «humilié le pays dans le concert des nations», lui conseillant de « donner l'exemple et de prendre ses responsabilités politiques pour démissionner». «Dans d'autres pays, et pour beaucoup moins que ça, des ministres rendent le tablier», a-t-il argué.Une ministre de l'Education que Mokri accusera d'avoir ramené dans ses valises, «la crise d'identité que le peuple algérien a réglée il y a longtemps». S'étonnant que «certains laà'cs» notamment, la «soutiennent» au moment où d'autres la «couvrent», le président du MSP ressassera son accusation contre Nouria Benghebrit, celle d'avoir «ramené des Français pour superviser les réformes des manuels scolaires et d'y traquer les versets coraniques». Et d'avouer que cette «couverture» suscite la «peur» et est l'expression d'un «mépris»., faisant le parallèle avec l'ex-ministre de l'Education, Ali Benmohamed qui a été jeté, selon lui, en pâture et n'a pas bénéficié du même traitement de faveur que Benghebrit.Le président du MSP se positionnera, par ailleurs, contre l'option d'une session partielle des épreuves du bac comme retenu, hier, par le gouvernement.Pour lui, l'idéal est de refaire totalement l'examen du bac après le mois de Ramadhan car il y a ce choc «psychologique» subi par les candidats à cet examen.Mokri s'exprimera, par ailleurs, contre le nouveau modèle économique présenté, hier, à l'occasion de la 19e tripartite, aveu, selon lui, on ne peut plus clair, de l'échec du gouvernement, regrettant, au passage, «la fuite de responsabilité dans cet état de fait et ce, depuis le recouvrement par le pays de son indépendance nationale».Et de prévoir «l'échec de ce nouveau modèle économique en l'absence d'une bonne gouvernance, de démocratie, de réforme politique et d'alternance au pouvoir».


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