Algérie

Il évoque la présidentielle pour la première fois depuis la convocation du corps électoral



Il évoque la présidentielle pour la première fois depuis la convocation du corps électoral
Pour le chef de l'Etat, ce scrutin est "déterminant" et constitue "une nouvelle étape" pour la "consécration de l'Etat de droit et le renforcement de la pratique démocratique" en Algérie.La sortie est en elle-même un événement tant le président s'est confiné dans un silence abyssal depuis maintenant plusieurs mois. Et pour une fois, le président de la République s'est exprimé longuement sur le conflit réel ou supposé entre l'état-major et le DRS, ou encore entre celui-ci et la présidence, mais également sur le scrutin présidentiel qui aura lieu dans deux mois.Pour Bouteflika, ce scrutin est "déterminant" et constitue "une nouvelle étape" pour la "consécration de l'Etat de droit et le renforcement de la pratique démocratique" en Algérie. "Nous allons vers un important rendez-vous, à savoir l'élection présidentielle qui constitue une nouvelle étape censée permettre à l'Algérie de consolider ses acquis dans tous les domaines, qu'il s'agisse de l'Etat de droit, du renforcement de la pratique démocratique, du respect des droits de l'Homme ou de la justice sociale et du développement économique à travers l'ensemble du territoire national", a affirmé, hier, le président de la République dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la Journée nationale du chahid.Qualifiant le scrutin "d'important", Bouteflika appelle le peuple algérien à "choisir son président parmi les candidats en lice", exprimant "sa confiance en sa maturité, sa clairvoyance et en la justesse du choix qui sera le sien". À l'évidence, le Président entretient toujours le mystère sur ses intentions. "Il s'agit, en conséquence, d'un défi à relever en assurant le succès de l'opération électorale dans le cadre d'une compétition loyale et sereine, et de la confrontation de projets de société censés répondre aux attentes légitimes des citoyens, de façon à ce que le vainqueur soit celui que le peuple algérien souverain se choisira comme président",dit-il.Conscient "des appréhensions" provoquées au sein de l'opinion par la récente tempête politico-médiatique autour du conflit réel ou supposé entre les hautes institutions de l'Etat, le chef de l'Etat appelle les citoyens au sens des responsabilités à l'occasion du prochain scrutin. "J'appelle toutes les parties concernées par la prochaine élection présidentielle, à savoir la Commission nationale d'observation des élections, les services concernés de l'administration publique, les formations politiques, les organisations de la société civile, les médias publics et privés, les candidats et les électeurs, à s'élever, chacune selon ce que lui dictent ses obligations et son rôle, au niveau de ce que le sens des responsabilités citoyennes dicte en termes de respect délibéré et conscient des devoirs qu'implique une citoyenneté qu'anime l'amour du bien de la patrie et de son peuple, pour favoriser le déroulement d'une élection présidentielle durant laquelle prévaudra la civilité".Bouteflika n'évoque à aucun moment les réclamations de la classe politique pour un scrutin libre et transparent.k kNomAdresse email




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