Algérie

Il était temps !


Il était temps !
La victoire a été obtenue au forceps mais elle avait un goût particulier pour ces fans de la JSK venus nombreux soutenir leur équipe. En effet, c'est la victoire de toute une région et non celle des joueurs qui ont été une fois de plus tout juste moyens. Une région qui a répondu en masse à la mobilisation de l'appel du coeur. Le stade n'était pas plein à craquer mais c'était suffisant pour porter une équipe moribonde. Et surtout faire la pression sur l'adversaire. D'ailleurs, au coup de sifflet final, c'était un grand ouf de soulagement que les Canaris ont poussé. Ils venaient de réaliser là leur première victoire à domicile. Il leur a fallu 15 journées pour le faire. Une victoire qui a été acquise dans les ultimes instants du premier half lorsque Boulaouidet avait repris du bout des orteils un coup franc de Rédouani. Une seule réalisation qui a donc suffi au bonheur des fans et de l'équipe. Une équipe qui, ce samedi, a réalisé un coup double en mettant un terme à une disette de 7 matches sans victoire à domicile, mais aussi à battre cette équipe que l'on appelle communément bête noire. Ainsi cette victoire permet aux Canaris de passer quelque peu l'hiver au chaud en cédant cette place de premier relégable au CSC, vaincu à Oran, et de finir l'année 2017 en beauté s'ils venaient à battre chez eux le NSR El Fedjoudj drivé par l'ancien goléador de la JSK, Farid Ghazi, qu'ils recevront pour le compte des 8es de finale de la coupe d'Algérie. Sur un autre chapitre, l'affaire de la qualification de El Bahari (OM Arzew) et éventuellement de Mamèche (RCK), qui bute sur l'article 48 des règlements généraux de la FAF, pourtant votés et adoptés par l'assemblée générale des clubs, donc des présidents, continue à alimenter l'actualité footballistique en Kabylie. Il reste que, pour l'heure, dans cette Kabylie on ne retient que l'essentiel : la victoire. Sur un autre chapitre, la direction semble avoir changé son fusil d'épaule, puisque son premier responsable ne parle plus à présent de titre mais de maintien. Autre époque, autres m'urs.
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