Il était généreux Sports : les autres articles

La capitale des Hauts-Plateaux, elle vient de perdre un de ses meilleurs enfants, est en deuil.
Les anciens, qui ont approché l'homme et l'entraîneur, ne trouvent pas les mots pour décrire leur tristesse. En dépit de la douleur, certains d'entre eux trouvent la force pour parler. Krimo Khalfa, l'ex-baroudeur de l'Entente ayant par ailleurs collaboré avec le Cheikh, dira non sans émotion : «Je suis triste et peiné de voir partir Hamid qui nous a beaucoup appris. Je garderai un très beau souvenir de l'homme et du coach que j'ai côtoyé des décennies durant.» Djihad Boulahdjilet, l'ex-demi-défensif de l'ESS des années 1980, apporte un autre éclairage : «C'est un grand entraîneur qui s'en va. Le football vient de perdre le père du ''dédoublement''. Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma tristesse.» Malik Zorgane, qui a beaucoup appris à côté du défunt, souligne : «C'est une grande perte pour Sétif et l'Algérie entière, car Kermali a fait ses preuves à l'ESS et avec l'EN.
Sans exagération aucune, Kermali a été à lui seul une école.» Antar Osmani, ancien gardien de but de l'équipe nationale qui avait remporté la Coupe d'Afrique des nations en 1990, dira : «Les nostalgiques du beau football perdent en la personne de Kermali un grand tacticien, observateur et dénicheur de talents.» Amor Chaâlal, l'un des proches du défunt, raconte : «Le décès de Hamid est une perte immense pour le football algérien. Le défunt était l'homme qui a marqué de son empreinte le sport-roi national. D'ailleurs, il était le seul à avoir donné un titre continental au pays. Hamid qui avait le foot dans les veines était un véritable amoureux du ballon rond. Il était heureux, balle au pied. Hamid laissera un vide immense chez les sportifs sétifiens.» Il convient de préciser que le défunt, qui avait un c'ur gros comme ça, a en grand seigneur fait don de toute la recette de son jubilé organisé en mai 2006 aux malades atteints de cancer.