Algérie

Il est le plus élevé depuis l’indépendance



Le taux de réussite au bac a dépassé les 53% Après la valse de l’affichage définitif des résultats du bac qui a valu des mécontentements chez les parents d’élèves, car là aussi il fallait, malheureusement, connaître quelqu’un pour arracher la sanction de l’examen, place est à l’analyse des chiffres. Ainsi, ce sont 278.031 candidats qui ont réussi à décrocher le billet pour l’université représentant un taux de réussite exceptionnel de 53,27% des candidats scolarisés, hors candidats qui ont passé leur bac sous la bannière d’indépendant. Cette dernière catégorie a consacré 75.000 lauréats. Autant dire que ces taux «sauvent» pour le moment la peau du ministre de l’Education nationale de plus en plus critiqué et sur la gestion de son département et sur les réformes, très décriées, qu’il est en train de mener. Le dernier épisode de la visite du président à Sétif et le «savon» auquel a eu droit Benbouzid à propos des conditions de passage au secondaire fera date. Ce taux de plus de 53% tombe à pic comme une grosse bouffée d’oxygène et lui permet d’arborer, face à ses détracteurs, une mine de vainqueur. Pour lui, «ce taux constitue le meilleur résultat enregistré au baccalauréat depuis 1962 et de surcroît, sans rachat», estime-t-il. Côté chiffres, ils sont assez éloquents puisque les filles décrochent le meilleur taux de réussite avec 62,86% largement devant les garçons qui ne se satisferont que d’un maigre 37%. Le ministère de l’Education met en évidence également, une «nette» amélioration qualitative des résultats, avec un nombre de reçus avec mention de 67.569, soit 32,61% par rapport aux admis. La première réaction du ministre de l’Education nationale est que «ces résultats confirment que l’école algérienne s’est, désormais, installée, de façon durable et structurelle, dans une dynamique de la réussite», soulignant que cette performance du rendement interne de l’institution éducative et de l’amélioration de la qualité de l’enseignement dispensé «tire son essence des mesures concrètes prises dans le cadre de la réforme du système éducatif». Il s’agit, selon Benbouzid, de la mise en place d’un nouveau système d’évaluation pédagogique des élèves, «plus rigoureux», qui abolit le système des quotas d’un niveau scolaire à un autre et d’un cycle à un autre et instaure des examens de passage aux classes de première année moyenne et de première année secondaire, avec l’exigence d’une moyenne égale ou supérieure à 10/20, sans possibilité de rachat. D’un autre côté, la modernisation du système éducatif, «a également influé positivement sur les résultats des examens nationaux». Pour lui, ce sont toutes les mesures liées à l’amélioration de la pratique pédagogique, au suivi particulier des classes d’examen, à la responsabilisation accrue des chefs d’établissement et à l’amélioration de la qualification des personnels enseignants qui implique l’exigence de la licence pour l’accès au poste d’enseignement et la mise à niveau des enseignants et administratifs, de manière permanente, qui ont été à l’origine de ces résultats. Par Farida Kadache


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