"Je tiens à rendre un vibrant hommage au Président Nelson Mandela dont la trajectoire, tant révolutionnaire que politique, devrait inspirer la majorité des dirigeants en Afrique, et d'une manière générale, la majorité des dirigeants du Tiers-Monde"."Je tiens à rendre un vibrant hommage au Président Nelson Mandela dont la trajectoire, tant révolutionnaire que politique, devrait inspirer la majorité des dirigeants en Afrique, et d'une manière générale, la majorité des dirigeants du Tiers-Monde".Mandela a lutté inlassablement pour les principes de liberté, lutter contre le racisme et toute forme de xénophobie. Partant de principe cardinal, fondement de toute bonne gouvernance et d'un Etat de droit, avec un seul mandat, il a montré que l'alternance au pouvoir est possible en Afrique en instaurant les principes de la démocratie tenant compte de l'anthropologie de l'Afrique, étant entendu comme l'a démontré le prix Nobel d'économie A.Sen qu'existent des liens dialectiques entre développement et démocratie qui est l'objectif suprême. Les dirigeants de l'Afrique, continent à très fortes potentialités, avec des contrastes existant des Afriques et pas seulement une Afrique, malgré une nette amélioration par rapport aux dernières décennies, mais qui connait paradoxalement une des misères les plus élevés du monde, avec une concentration du revenu au profit d'une minorité, creusant les inégalités sociales devraient s'inspirer du comportement moral, existant un lien entre la morale, l'éthique et développement de feu Nelson Mandela privilégiant, non pas leurs intérêts et ceux de leurs proches, mais de leurs populationsLe niveau de corruption est alarmant en Afrique comme le montre le dernier rapport du 2 décembre 2013 de Transparenty International. Le 29 mai 2013, à l'occasion des 48es Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Marrakech, le rapport conjoint de la Bad et de Global financial integrity (GFI) révèle que le continent africain est, depuis de longues années, un créancier net vis-à-vis du reste du monde.Le rapport conclut que l'Afrique a pâti de sorties nettes de fonds de l'ordre de 597 milliards de dollars EU à 1.400 milliards de dollars, entre 1980 et 2009, après ajustement des transferts nets enregistrés pour les flux financiers sortants frauduleux. La fuite des ressources hors de l'Afrique au cours des 30 dernières années - quasi l'équivalent du PIB actuel de l'Afrique - freine le décollage du continent.« L'idée reçue a toujours été que l'Occident injecte de l'argent en Afrique grâce à l'aide étrangère et aux autres flux de capitaux du secteur privé, sans recevoir grand-chose en retour. Notre rapport inverse le raisonnement: l'Afrique est en situation de créancier net par rapport au reste du monde depuis des décennies », a déclaré Raymond Baker, directeur du centre de recherche et de défense.Mais tout cela interpelle les dirigeants du Nord et montre l'urgence d'une nouvelle architecture des relations tant politiques qu'économiques internationales comme le montre la crise actuelle avec la suprématie de la sphère financière sur la sphère réelle, fondement de cette crise, avec l'arrivée des pays émergents dont l'Afrique du Sud, préfigurant d'importants bouleversements géostratégiques ente 2014-2020, auxquels l'Afrique devra impérativement se préparer.Le Président Mandela a toujours été le défenseur d'un équilibre fécond entre le Nord et le Sud et ses idées sont largement reprises actuellement au niveau des forums mondiaux consacrés à l'Afrique. Lors d'une récente rencontre internationale, en septembre 2013, nous avons convenu ensemble, experts du Sud et du Nord, que dans les échanges entre les USA, l'Europe et la Méditerranée, il faut concilier la valeur d'échange et la valeur d'usage entre le Nord et le Sud. Les pays développés ont voulu faire des échanges en se réservant l'usufruit des ressources.Mais, s'il n'y a pas de jouissance partagée, il n'y a pas de retombée à long terme. La valeur d'échange et la valeur d'usage doivent être l'une et l'autre partagées, surtout quand l'un a les ressources naturelles et l'autre la technologie. On ne peut pas progresser si on se contente de transposer les règles commerciales au niveau des Etats comme l'a rappelé souvent Mandela.Cette démarche, même si elle permet de mieux satisfaire les besoins des uns et des autres, est insuffisante pour desserrer les freins identitaires, sentimentaux ou populaires. Et donc que la politique doit s'ouvrir plus largement à la culture et à l'anthropologie, aimer sa nation ne saurait signifier nationalisme stérile, le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam étant des religions de tolérance, les populations juives et musulmanes ayant une longue tradition de cohabitation pacifiques pouvant déboucher sur le racisme et la xénophobie, afin que les concepts de copartenariats, au niveau de notre région, et de colocalisations aient une portée opératoire.En faisant cohabiter Noirs et Blancs, le Président Mandela a montré la voie au dialogue fécond des civilisations, qu'il n'y a pas de suprématie d'une race sur une autre et de la nécessaire symbiose entre les apports de l'Orient et de l'Occident.Mandela a lutté inlassablement pour les principes de liberté, lutter contre le racisme et toute forme de xénophobie. Partant de principe cardinal, fondement de toute bonne gouvernance et d'un Etat de droit, avec un seul mandat, il a montré que l'alternance au pouvoir est possible en Afrique en instaurant les principes de la démocratie tenant compte de l'anthropologie de l'Afrique, étant entendu comme l'a démontré le prix Nobel d'économie A.Sen qu'existent des liens dialectiques entre développement et démocratie qui est l'objectif suprême. Les dirigeants de l'Afrique, continent à très fortes potentialités, avec des contrastes existant des Afriques et pas seulement une Afrique, malgré une nette amélioration par rapport aux dernières décennies, mais qui connait paradoxalement une des misères les plus élevés du monde, avec une concentration du revenu au profit d'une minorité, creusant les inégalités sociales devraient s'inspirer du comportement moral, existant un lien entre la morale, l'éthique et développement de feu Nelson Mandela privilégiant, non pas leurs intérêts et ceux de leurs proches, mais de leurs populationsLe niveau de corruption est alarmant en Afrique comme le montre le dernier rapport du 2 décembre 2013 de Transparenty International. Le 29 mai 2013, à l'occasion des 48es Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Marrakech, le rapport conjoint de la Bad et de Global financial integrity (GFI) révèle que le continent africain est, depuis de longues années, un créancier net vis-à-vis du reste du monde.Le rapport conclut que l'Afrique a pâti de sorties nettes de fonds de l'ordre de 597 milliards de dollars EU à 1.400 milliards de dollars, entre 1980 et 2009, après ajustement des transferts nets enregistrés pour les flux financiers sortants frauduleux. La fuite des ressources hors de l'Afrique au cours des 30 dernières années - quasi l'équivalent du PIB actuel de l'Afrique - freine le décollage du continent.« L'idée reçue a toujours été que l'Occident injecte de l'argent en Afrique grâce à l'aide étrangère et aux autres flux de capitaux du secteur privé, sans recevoir grand-chose en retour. Notre rapport inverse le raisonnement: l'Afrique est en situation de créancier net par rapport au reste du monde depuis des décennies », a déclaré Raymond Baker, directeur du centre de recherche et de défense.Mais tout cela interpelle les dirigeants du Nord et montre l'urgence d'une nouvelle architecture des relations tant politiques qu'économiques internationales comme le montre la crise actuelle avec la suprématie de la sphère financière sur la sphère réelle, fondement de cette crise, avec l'arrivée des pays émergents dont l'Afrique du Sud, préfigurant d'importants bouleversements géostratégiques ente 2014-2020, auxquels l'Afrique devra impérativement se préparer.Le Président Mandela a toujours été le défenseur d'un équilibre fécond entre le Nord et le Sud et ses idées sont largement reprises actuellement au niveau des forums mondiaux consacrés à l'Afrique. Lors d'une récente rencontre internationale, en septembre 2013, nous avons convenu ensemble, experts du Sud et du Nord, que dans les échanges entre les USA, l'Europe et la Méditerranée, il faut concilier la valeur d'échange et la valeur d'usage entre le Nord et le Sud. Les pays développés ont voulu faire des échanges en se réservant l'usufruit des ressources.Mais, s'il n'y a pas de jouissance partagée, il n'y a pas de retombée à long terme. La valeur d'échange et la valeur d'usage doivent être l'une et l'autre partagées, surtout quand l'un a les ressources naturelles et l'autre la technologie. On ne peut pas progresser si on se contente de transposer les règles commerciales au niveau des Etats comme l'a rappelé souvent Mandela.Cette démarche, même si elle permet de mieux satisfaire les besoins des uns et des autres, est insuffisante pour desserrer les freins identitaires, sentimentaux ou populaires. Et donc que la politique doit s'ouvrir plus largement à la culture et à l'anthropologie, aimer sa nation ne saurait signifier nationalisme stérile, le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam étant des religions de tolérance, les populations juives et musulmanes ayant une longue tradition de cohabitation pacifiques pouvant déboucher sur le racisme et la xénophobie, afin que les concepts de copartenariats, au niveau de notre région, et de colocalisations aient une portée opératoire.En faisant cohabiter Noirs et Blancs, le Président Mandela a montré la voie au dialogue fécond des civilisations, qu'il n'y a pas de suprématie d'une race sur une autre et de la nécessaire symbiose entre les apports de l'Orient et de l'Occident.
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Posté Le : 09/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abderrahmane Mebtoul
Source : www.lemidi-dz.com