Abdelhakim Boudissa a, dernièrement, été nommé président de l'association « El Belliri » de Constantine. Son souci est d'assurer la pérennité de cette association et donner leur chance aux jeunes de se produire.Parlez-nous de votre association...L'association de l'art et de la littérature « El Belliri » a été créée dans les années 1980. Elle était dirigée par le metteur en scène Khaled Belhadj et s'appelait autrefois « Masrah el Masrassa ». Son objectif était de former les jeunes aux techniques théâtrales. Aujourd'hui que j'assure sa direction, on vise ensemble à assurer la continuité et à apporter un nouveau souffle au 4e art.D'où vient votre intérêt pour le théâtre 'Le théâtre est un domaine très vaste et riche. J'ai choisi sciemment le théâtre pour l'amour de la scène, de la langue mais pas seulement. C'est pour aussi dénoncer des faits, des pratiques... Peu importe le thème, la cause ou la raison, le théâtre m'habite.Quelle est la particularité d'un artiste tel que vous 'A mon sens, l'artiste doit saisir l'opportunité de la visibilité qui lui est conférée pour l'impliquer dans la promotion des valeurs de la société où il vit ou des valeurs humaines universelles. Le métier que je fais n'est pas une finalité mais un moyen de raconter des histoires, de sensibiliser, de dénoncer des faits, de s'ouvrir aux autres.C'est quoi, l'essentiel, pour vous 'Encourager la jeune génération en proposant des participations, en mettant à sa disposition les infrastructures nécessaires afin de faciliter les productions. Nous disposons d'un patrimoine théâtral très riche. L'idéal serait d'aider à perfectionner le savoir-faire des professionnels du théâtre, mettre en confrontation les différentes approches et favoriser la coopération entre créateurs.Avec cette association, combien avez-vous produit de pièces 'Nous avons, en effet, travaillé d'arrache-pied pour atteindre les objectifs tracés. C'est un travail d'équipe. Je remercie à cette occasion ses éléments qui ont placé une grande confiance en moi. Nous avons réalisé les pièces « Chouf ya Ahmed », « Sid rajala », « Fananoune wa lakine », « Djaha » ou encore « Don Quichotte ».Vous avez dernièrement pris part au 9e festival national du théâtre professionnel avec la pièce « Ana ayali wa chitane », êtes-vous satisfait de cette édition 'Le festival fut un réel succès pour avoir réuni autant de monde, assoiffé de rencontres de qualité dans plusieurs espaces. J'estime que cette manifestation est un moyen pour intéresser des jeunes Algériens à notre culture riche et diversifiée.Des projets 'Nous comptons présenter en 2015 deux pièces de théâtre. La première destiné aux enfants s'intitule « Nassim 4 ». La seconde, « Ach qalbak mat » du metteur en scène Wahid Achour, pour le public adulte.
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Posté Le : 24/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S S
Source : www.horizons-dz.com