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Il est de plus en plus difficile d'investir en Algérie



Il est de plus en plus difficile d'investir en Algérie
Le rapport 2016 Doing Business de la Banque mondiale sur les réformes dans la région Mena, Moyen-Orient - Afrique du Nord, note la régression de l'Algérie en bas du tableau. Il est de plus en plus difficile d'investir en Algérie, qui fait peu pour attirer les IDE dans cette conjoncture marquée par la stagnation économique due au choc pétrolier.Le pays dégringole de neuf places, passant de la 154e en 2015 à la 163e place en 2016. L'Algérie perdait déjà sept places par rapport à 2014, à la 47e place. Dans ce nouveau classement, elle enregistre un score de 47.72/100 et se classe loin derrière la Tunisie (74e) et Le Maroc (75e). Pourtant, le gouvernement et le FCE se sont engagés à améliorer sensiblement le classement de l'Algérie en matière de climat des affaires. L'Algérie est pointée du doigt par rapport à la durée de la procédure de création d'entreprises et le coût qui en découle.Ainsi, l'Algérie est classée en 145e position mondiale en termes de création d'entreprises. Le pays traîne aussi en matière de transfert de propriété avec un classement de 163e mondial. Cet indicateur inclut les étapes, les délais et les coûts impliqués dans le transfert de propriété, explique la Banque mondiale. Le document de celle-ci souligne également les difficulté d'accès au crédit, le manque de protection des investisseurs, la complexité du commerce transfrontalier et la difficulté de mise en oeuvre des contrats.Néanmoins, le document note de très faibles améliorations par rapport à 2014, telle la simplification des procédures et des formalités de création des entreprises en Algérie, la facilitation d'opération d'acquisition du foncier par les investisseurs, à l'image de la suppression du casier judiciaire parmi les documents de création d'entreprise. Selon certains observateurs, au rythme où vont les choses, les avoirs du Fonds de régulation des recettes (FRR), fondront comme neige au soleil et les réserves de changes tiendront au mieux trois à quatre ans.Malgré la crise financière aiguë, les transferts sociaux vont augmenter de 7,5% en 2016. Plus de 15 milliards de dollars sont prévus au budget de l'Etat pour 2016 au titre du soutien à la consommation domestique de l'énergie. Selon plusieurs observateurs, rien n'est fait pour éviter les scénarios du choc pétrolier de 1986.Le déficit budgétaire prévisionnel d'environ 11% en 2015, 7% en 2014, va se creuser davantage en 2016.Par ailleurs, le rapport en question montre que neuf pays de la région Mena, dont le Maroc, la Tunisie, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l'Iran, se sont empressés de conduire des réformes qui ont permis l'amélioration des 10 critères du Doing Business et, partant, leur classement en matière de climat des affaires. Le rapport Doing classe le Singapour à la tête du classement mondial, comme premier pays où il est facile de faire des affaires, talonné par la Nouvelle-Zélande et le Danemark.




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