Algérie

Il est annoncé pour la fin du mois


Probable remaniement ministérielL’équipe gouvernementale de Abdelaziz Belkhadem devrait connaître un «profond remaniement avant la fin du mois». C’est ce que nous a confié, hier, une source digne de foi.Abdelaziz Belkhadem aura ainsi son propre staff après plus de trois mois de travail avec l’équipe «léguée» par Ahmed Ouyahia.Notre source estime que le président de la République est pressé par le temps et qu’il doit absolument effectuer ces changements avant la rentrée sociale qui sera marquée par la préparation du référendum. Point de congé pour les futurs ministres qui vont devoir retrousser les manches aussitôt pour mener à bien les «chantiers du Président», précise encore notre source. Le changement de tête au niveau de l’équipe gouvernementale devrait toucher une «bonne dizaine» de départements, notamment ceux qui sont directement liés aux défis économiques du Président. Il est aisé de deviner les noms des ministres qui vont très probablement plier bagages. Il s’agit surtout de ceux qui ont subi publiquement l’ire du Président à l’occasion de sa sortie algéroise en avril-mai dernier. Ces ministres devraient faire les frais des retards accusés dans leurs secteurs respectifs. Il s’agit notamment de Mohamed Maghlaoui particulièrement ciblé dans les coups de gueule du Président, notamment par rapport à la nouvelle aérogare où il lui avait lancé une volée de bois sous forme d’un percutant «Vous m’avez menti, ce n’est pas ce que vous m’avez dit en Conseil des ministres!» Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul risque, lui aussi, de céder sa place. Lors de la réunion gouvernement-walis, le Président n’a pas mâché ses mots contre Ghoul sans le nommer sur les retards accusés dans les différents chantiers. Dans le même ordre des choses, le Président, nous dit-on, ne serait pas content du travail effectué par Yahia Guidoum dans le secteur de la Jeunesse et de Sports, notamment concernant son intrusion dans les affaires de la FAF. Guidoum pourrait hériter, encore une fois, du portefeuille de la santé qu’il connaît que trop bien alors que Amar Tou, gestionnaire, ferait le chemin inverse. Aussi, Hamid Temmar ne semble pas, croient savoir nos sources, trouver grâce aux yeux de Bouteflika qui relèverait une panne dans les investissements et la timidité des opérations de privatisation. S’agissant des «quotas», notre source ne s’attend pas à un chamboulement du poids des trois partis de l’Alliance consécutivement au départ de Ahmed Ouyahia. L’équilibre des forces devrait rester de mise en prévision des échéances à venir. Cela étant dit, le nouveau cabinet de Belkhadem aura comme priorité de mener une campagne «intense» sur le terrain pour faire adhérer les citoyens au projet de révision de la constitution.
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