Algérie

Il devait être auditionné hier



Il devait être auditionné hier
Convoqué hier par la commission fédérale d'arbitres de la FAF pour être auditionné sur les accusations qu'il a portées à l'encontre de son président, Khelil Hammoum, le juge assistant, Amine Bitam ne s'est finalement pas présenté à cette audition, préférant bouder sa structure. Il a exigé la présence du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, une condition qui n'a pas été satisfaite.Toutefois, cet arbitre est passé lundi soir au siège du ministère des Sports, où il a été auditionné par l'inspection générale, qui lui a réclamé de dévoiler les preuves mettant en cause Kerbadj et Hammoum, selon ses révélations faites à la presse nationale. Il semblerait, selon une source proche de ce dossier, que Bitam a montré aux cadres du ministère des Sports un message texto (sms), lui parvenant d'un commissaire au match l'informant dix jours avant le rendez-vous CRB-USMA qu'il est désigné pour officier ce derby algérois, alors que la désignation des arbitres se fait généralement cinq jours avant les matches.Quant à l'enregistrement dont il parle, notre source évoque un enregistrement d'un intermédiaire parlant au nom du président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, lui demandant de faciliter le gain d'une équipe qui n'était pas bien identifiée. Ces deux éléments présentés par cet arbitre n'ont pas convaincu les inspecteurs sur la culpabilité de Kerbadj. Quant aux accusations contre Hammoum, l'international Bitam n'a rien dévoilé, se contentant de dire qu'il s'est présenté chez lui la veille du match de la Supercoupe, qui s'est déroulé au début du mois d'août dernier, l'accusant d'être un corrompu. Le président de la LFP a, dans une déclaration faite hier à Liberté, réitéré sa position sur cet arbitre en affirmant qu'il ne le lâchera pas. "Je vous le jure que je le poursuivrai jusqu'au bout, je ne le lâcherai pas, car j'estime avoir été touché dans mon amour-propre et ma personnalité. Je suis un cadre de l'Etat, je ne m'abaisse pas à ce niveau pour faire ce sale boulot, cet arbitre m'a diffamé il va le payer cher au niveau de la justice. je suis convaincu qu'il n'a aucune preuve contre moi, car je ne lui ai jamais parlé, aussi simple que ça, il est libre de parler de la CFA qui ne l'a pas retenu au séminaire, cela ne me regarde pas, c'est un problème entre lui et sa structure, je n'ai rien à voir avec ça", nous dira-t-il. et de s'expliquer sur la fameux match JSK - CRBAF de la demi-finale de Coupe d'Algérie où, justement, Bitam avait accusé Kerbadj de l'avoir soudoyé pour défavoriser la JSK : "C'est une grosse couleuvre, je vous informe que ce jour-là, j'étais en mission en France au niveau de la Fédération française de football (FFF). D'ailleurs, ce match je l'ai vu à Barbès chez aâmi Bachir, devant un succulent plat de lentilles bien pimentées, vous voyez bien que son mensonge est trop gros. C'est un psychopathe comme l'a si bien dit Hammoum. Je suis persuadé et même très convaincu que le dossier est vide et qu'il ne dispose d'aucune preuve", ajoute encore le président de la LFP. Par ailleurs, Bitam a confié hier à un de ses proches qu'il ne fera pas le déplacement à Alger et qu'il garde encore des preuves qu'il n'a pas remises aux cadres du ministère des Sports lors de son audition lundi soir. De quelles preuves parle encore Bitam ' wait and see.




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