Le bras de fer entre le président du barreau d'Alger, Abdelmadjid Sellini, et l'avocat Mohcène Amara se poursuit toujours et risque de prendre d'autres proportions. Pour preuve, les deux hommes se livrent à distance une bataille médiatique. Hier, le président du barreau d'Alger, dans un point de presse animé au niveau du siège de la cour d'Alger, a dénié à Amara Mohcène le droit de parler en sa qualité d'avocat».Abder Bettache - Alger (Le Soir)Entre les deux hommes, la guerre est totale.Hier, lors d'une rencontre avec des journalistes, Abdelmadjid Sellini a porté de sévères critiques à l'endroit de Mohcène Amara, lui déniant «le droit de parler en tant qu'avocat». Selon lui «Mohcène Amara n'a pas le statut d'avocat et par conséquence, il n'a pas le droit de parler en tant que tel, pour la simple raison que le barreau d'Alger lui a retiré cette qualité».Cette sortie médiatique du président du barreau d'Alger est intervenue au lendemain du passage d'Amara Mohcène sur une chaîne de télévision privée en évoquant notamment l'affaire de Sonatrach?1. «Il n'est pas avocat et il n'assure pas la défense de l'ex-P-dg de la société Sonatrach Mohamed Meziane», dira le conférencier. Selon lui, «cet avocat n'est pas celui qui assure la défense de la famille Meziane dans l'affaire Sonatrach». Poussant plus loin ces critiques, il dira que «celui qui n'est plus aujourd'hui avocat a plusieurs affaires en justice et que d'autres suivront». Pour rappel, entre Sellini Abdelmadjid et Amara Mohcène, le bras de fer remonte à plus d'une année. Le dernier en date a coûté une détention d'une quinzaine de jours à l'ex-avocat suivie d'une condamnation par la justice.Le prévenu avait comparu pour «diffamation, injures et menaces de mort» contre son bâtonnier, maître Abdelmadjid Sellini. Lors de son procès, le prévenu, M.'amara Mohcène, avait rejeté tout sur le bâtonnier, qui, selon lui, «est le seul à utiliser des propos malveillants et injurieux. Il m'a suspendu et j'ai été réhabilité par la Commission nationale de recours, mais lui m'a interdit l'accès à l'assemblée générale et m'a insulté devant toute l'assistance» d'où l'interrogation de la présidente du tribunal qui lui demandait : «Pourquoi toutes ces insultes '» Le prévenu : «C'est lié à l'affaire Sonatrach 1. Depuis que j'ai été constitué par l'ex-P-dg et ses deux enfants, Sellini, qui défendait la partie adverse, a tout fait pour m'enlever le dossier et m'écarter totalement de la corporation (”?) Sellini a été constitué par la partie civile et moi je défendais l'ancien directeur général de Sonatrach et ses enfants”?». Cela étant, lors de sa conférence de presse, le président du barreau d'Alger a indiqué qu'il comptait déposer une autre plainte à l'endroit de «l'ex-avocat» pour «diffamation et injure ».
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Posté Le : 11/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B
Source : www.lesoirdalgerie.com