Il avait toujours répondu présent à l'appel du pays

Cela fait six années déjà, en ce 13 juin 2012, que El-Hadj Mounir Gaouar nous a prématurément quittés.
Il était un être exceptionnel par ses grandes qualités humaines et par sa haute stature morale, tout en restant d'une très grande humilité et d'une grande simplicité dans sa vie privée et professionnelle.
Ce 13 juin 2012 nous rappelle la perte d'un être cher, d'un ami sincère toujours disponible, d'un confident, d'un homme vrai, totalement dévoué à sa famille, à ses amis, à son pays et à sa ville qu'il chérissait plus que tout. Professionnel accompli et exigeant, il trouvait toujours du temps à consacrer au mouvement associatif, au sein d'associations caritatives ou culturelles, pour toujours porter et ancrer les vertus de la solidarité et la préservation des plus nobles valeurs de nos aînés. Il fut un grand défenseur du patrimoine historique et musical qu'il aimait passionnément en mélomane et en homme cultivé fin et avisé qu'il était.
Mounir Gaouar a exercé d'importantes fonctions tout au long d'une carrière consacrée à la création de richesses au sein du secteur privé. Mais il a toujours répondu présent à l'appel du pays, principalement dans de hautes responsabilités nationales électives au service du pays. C'est ainsi qu'il fut notamment membre du conseil de la nation, président de l'Assemblée populaire de la wilaya de Tlemcen, membre du Conseil supérieur de la concurrence, membre fondateur de la Confédération algérienne du patronat dont il était vice-président.
Défenseur acharné de l'artisanat et des métiers d'excellence de nos médinas authentiques, il n'avait cesse de les promouvoir et de les défendre.
Mounir était un homme vrai et sincère, un musulman serein et tolérant, un père et un mari dont rêveraient beaucoup d'enfants et d'épouses, un citoyen toujours prêt à payer de sa personne pour l'intérêt général, un ami loyal et dévoué, un homme de la cité au commerce avenant et agréable, toujours prêt à rendre service, à dispenser un mot gentil ou d'encouragement, un conseiller avisé et juste dans tous les conflits et litiges qui lui étaient soumis, un patriote et un élu unanimement respecté.
En ce jour de commémoration, ta générosité, ta simplicité et ton sourire nous réchauffent le c'ur et nous font mesurer le vide que tu as laissé dans ta famille, chez tes amis, dans ta cité et dans le pays.
Pour nous, ton épouse, tes enfants, ta famille et tes amis, tu resteras toujours vivant dans nos c'urs, lieu où ne meurent jamais ceux que l'on aime.
Cette année 2012 verra aussi la 17e commémoration, le 29 septembre, de la tragique disparition d'un grand patriote et homme politique, Aboubekr Belkaïd, lâchement assassiné. C'était un des plus illustres enfants de cette cité de Tlemcen qui a tant donné à notre grand et beau pays, depuis des temps immémoriaux. Mounir ne pouvait qu'apprécier et aimer mon ami Aboubekr dont il était aussi l'ami loyal et dévoué.
Reposez en paix Mounir et Aboubekr et que tous vos proches, vos amis et ceux qui vous ont connus aient une pensée pour vous en cette journée du 13 juin 2012.
Vous resterez à jamais pour nous des modèles de droiture et d'Algériens fiers et dignes qui ont toujours pensé à servir leur pays loyalement plutôt qu'à se servir.
Abdelhadi Benzaghou