Il avait été condamné à 8 ans en première instance à Oran

12 ans de prison ferme pour 5,5 kg de kifCondamné en première instance à huit années de prison ferme, le mis en cause, B.A., accusé de détention et commercialisation de kif, a été entendu hier par la cour d’appel qui a prononcé contre lui la peine de douze années de prison ferme.Les faits de cette affaire remontent au début de cette année au niveau du quartier de Haï Daya. Suite à des indications, les éléments de la police de ce quartier avaient entrepris des investigations qui les ont menées jusqu’au domicile familial du prévenu. Après perquisition de l’habitation, il a été trouvé, dissimulée, la quantité de 5,5 kilos de kif. Arrêté, le mis en cause niera que ce produit prohibé lui appartient, expliquant aux enquêteurs que certes c’est la maison familiale, mais que lui n’habitait plus là-bas et qu’il se trouvait sur les lieux que par pure coïncidence. Présenté devant le magistrat instructeur, il a été placé sous mandat de dépôt pour le chef d’inculpation cité plus haut. Appelé hier à la barre de la cour d’appel, il maintiendra ses premières déclarations rejetant d’un bloc les griefs retenus contre lui. Pourtant, le juge lui fera remarquer qu’il n’est pas à sa première affaire concernant ce grief. Il lui répondra que pour cette affaire, il n’est pas l’auteur des faits. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère se montrera très intransigeant en revenant sur les ravages que causent les stupéfiants chez les jeunes, en revenant sur des crimes commis et pour se défendre, l’auteur expliquera qu’il se trouvait sous l’effet de stupéfiants. Comme si le fait d’en avoir consommé le disculperait ou ferait réduire sa peine. Il requit la peine maximale. La défense plaidera non coupable et demandera l’acquittement de son mandant. Aux termes des délibérations, l’accusé a été condamné à 12 années de prison ferme. H.Y.