Il avait disparu en février dernier à El-Bayadh

Le corps d’un enfant retrouvé en état de décomposition Un petit garçon d’à peine 4 ans, qui avait disparu au mois de février dernier du domicile familial situé à El-Bayadh, a été retrouvé mort, ces derniers jours, dans une cave, le corps démembré et en état de décomposition avancé. L’enfant dont le père est un gendarme, habitait dans une cité réservée spécialement aux familles de la maréchaussée et jouxtant les 150 Logements, située à l’entrée ouest de la ville d’El-Bayadh. Les recherches entamées depuis cette date, conjointement par la police et les brigades de gendarmerie, se sont avérées vaines. Les parents ne savaient plus à quel saint se vouer, d’autant plus que les rumeurs les plus fantaisistes circulaient à propos de cette disparition. Même les charlatans ont été consultés, eux qui se faisaient forts de ramener l’enfant à la maison familiale. De leur côté, la police et la gendarmerie multipliaient fouilles et autres rafles dans le milieu de la délinquance, au point où pas moins de 80 suspects, dont un bon nombre de repris de justice, ont fait l’objet de garde à vue. Dans la foulée, 177 autres ont été présentés devant la justice pour divers délits. Mais en dépit de toutes ces arrestations, aucun indice sur la disparition de l’enfant ne put être relevé. C’est finalement par hasard que l’affaire a été élucidée, au moment où se sont obstruées les conduites d’évacuation des eaux usées d’un bâtiment côtoyant celui des parents de cet enfant. On a fait alors appel aux ouvriers de la voirie pour déboucher la canalisation mise en cause, et ce, à partir du regard récepteur qui se trouvait dans la cave située au rez-de-chaussée de l’immeuble. Une fois à l’intérieur du sous-sol et malgré la pénombre qui y régnait, l’un des ouvriers a pu distinguer une forme, parmi les décombres et les détritus qui baignaient dans une mare d’eau noire comme on en trouve fréquemment en ces lieux. En s’en approchant, il a compris qu’il s’agissait bien d’un petit corps humain, auquel manquaient toutefois les deux membres supérieurs et inférieurs, alors que le visage était rendu méconnaissable. Sans donner de plus amples explications sur le petit corps trouvé en état de décomposition avancée, la police scientifique, se basant sur les analyses de l’ADN, en a conclu qu’il s’agissait, à 99%, du corps de l’enfant disparu. Tout le monde reste néanmoins pendu aux résultats que révélera l’enquête à El-Bayadh. Affaire à suivre.