Il aurait peut-être du sang algérien
L?énigme de Jesse James Le beau film sur Jesse James montré à la Mostra de Venise sort cette semaine aux Etats-Unis. De sensibilité notoirement conservateur, The New York Times n?a pas aimé du tout le travail du metteur en scène Andrew Dominik. Le journal se moque aussi du jeu de l?acteur Brad Pitt dans le rôle principal. C?est, en fait, le cortège de moralisme de la presse américaine qui rejette tout ce qui ne donne pas une bonne image de marque du pays. Michael Moore et Michael Cimino ont déjà souffert de cet ostracisme, comme beaucoup, à travers le monde, d?autres cinéastes américains indépendants. Brad Pitt, un peu speedé dans le rôle de Jesse James, a pourtant fait sensation à la Mostra jusqu?à remporter le prix d?interprétation. Le film lui-même était un maillon solide de tout le programme de la Mostra. En racontant l?histoire de la vie de Jesse James, ce grand bandit au visage de héros populaire, Andrew Dominik a révélé un épisode absolument inédit, assez incroyable, mais que seuls les historiens des XVIIIe et XIXe siècles qui ont étudié les courses des corsaires algériens à cette époque « glorieuse » peuvent éclairer pour nous. Voici de quoi il s?agit : la mère de Jesse James, une aventurière sans doute aussi speedée que son fils deviendra plus tard, n?arrêtait pas de voyager à travers le monde. Elle a débarqué un jour aux îles Baléares à l?époque des courses. Et là, elle aurait vécu un certain temps avec un corsaire algérien, pur jus dziri ! Il faudrait donc interroger les historiens et revoir dans les documents d?archives le vrai visage de Jesse James, ce rebelle à la rage froide et au c?ur tendre, pour essayer de découvrir s?il n?est pas légitimement de chez nous ?
Posté Le : 26/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. M.
Source : www.elwatan.com