IL AURA LIEU, AUJOURD'HUI ET DEMAIN, À MEDEA

Le colonialisme a tout fait pour déstructurer les fondements de la société algérienne et détruire ses repères et ses valeurs identitaires pour les soumettre à son ordre basé sur l'exploitation des richesses et la domination de la population autochtone.C'est à ces objectifs que les programmes d'enseignement de cette période ont été conçus pour aller dans le sens de la déculturation et la destruction de tout ce qui pouvait représenter la culture de l'Algérien. La machine coloniale veillait à tout régenter et à ne pas permettre à l'autre de pouvoir exprimer ses aspirations ou de disposer de moyens qui lui permettent de diffuser les idées de liberté jusqu'à procéder à la suspension des publications, revues et activités associatives ou culturelles dont le contenu était jugé subversif.Le recouvrement de l'indépendance a permis la scolarisation massive des enfants et la démocratisation de tous les canaux du savoir et de la connaissance dont les effets se sont traduits par la scolarisation quasi totale des enfants en âge scolaire. Lors du 5e colloque national sur la littérature pour enfants, prévu aujourd'hui et demain et organisé par la direction de la culture, en collaboration avec l'université Yahia-Farès, des enseignants et des chercheurs vont s'atteler à discuter à travers plusieurs conférences, qui donneront des éclairages détaillés sur le sujet. C'est le professeur Mohamed Benzerga de l'Ecole normale supérieure de Bouzaréah qui inaugurera le cycle de conférences, en s'intéressant aux modes d'enseignement pendant la colonisation et la période d'indépendance. Au-delà des approches comparatives de l'enseignement pendant les périodes considérées, il sera aussi question des effets des mutations socioculturels sur l'éducation de l'enfant, thème qui sera présenté par le docteur Aït Aïssa Hocine, de l'université de Tipasa, alors le Dr Bouzida Radia de l'université de Tizi Ouzou fera une analyse du livre de lecture de la 3e AF.M. ENomAdresse email