C'est le feu vert pour la valorisation du gisement gazier de Timimoun.
L'Agence algérienne nationale pour la valorisation des ressources en
hydrocarbures (ALNAFT) a en effet approuvé le projet de développement du
gisement qui se situe entre Timimoun et Adrar. La nouvelle a été annoncée,
hier, dans un communiqué de l'entreprise française Total. Les travaux de
développement du gisement devraient commencer dans les derniers mois de 2009 et
l'entrée en production est prévue pour 2013. Le projet dans lequel Sonatrach
détient, conformément à la législation en vigueur, 51% des parts, implique
l'entreprise Total avec 37,75% et la compagnie espagnole Cespa avec 11,25%.
La compagnie française souligne
dans son communiqué que l'approbation d'Alnaft « marque une étape majeure dans
la réalisation du projet ». Le gisement gazier de Timimoun, dont les réserves
avaient été estimées à plus de 20 milliards de mètres cubes, a fait l'objet
depuis 2003 d'une entreprise d'exploration et d'évaluation. Six puits ont été
forés au cours de cette campagne d'exploration. Une fois l'exploitation
commencée en 2013, la production commerciale de gaz naturel de Timimoun devrait
atteindre environ 1,6 milliard de mètres cubes par an (160 millions pieds cubes
par jour) en plateau. Le projet sur lequel opèrent conjointement les trois
entreprises prévoit la mise en production de huit structures sur une étendue «
de 2.500 kilomètres carrés avec le forage d'une quarantaine de puits ». Ce plan
prévoit également la construction d'installations de collecte et de traitement
du gaz. Des travaux de raccordement doivent également être effectués sur le
gazoduc que Sonatrach compte réaliser pour réaliser les gisements du sud-ouest,
à Hassi R'mel. C'est Sonatrach qui s'occupera de la commercialisation du gaz
qui sera produit sur le gisement.
Un grand potentiel
Total souligne dans son communiqué que la concrétisation du projet de
Timimoun « renforce une coopération de longue date entre Total et Sonatrach
dans l'amont pétrolier ». Total, indique le communiqué, a produit en Algérie
79.000 barils équivalents pétrole par jour en 2008. Une production qui provient
de participations directes dans les champs de gaz d'Hamra et de Tin Fouyé
Tabenkort, et de sa participation dans CEPSA (48,83%), elle-même partenaire de
Sonatrach sur les champs d'Ourhoud et Rhourde El-Krouf. La région sud-ouest du
pays dispose d'un grand potentiel en gaz et devrait apporter une capacité
d'exportation substantielle à Sonatrach. Le «retour» au 51% minimum pour
Sonatrach n'a pas été jugé rédhibitoire par les compagnies étrangères qui
s'intéressent au domaine minier algérien. BP et Statoil sont présentes sur les
champs d'In Salah dont la production atteint 9 milliards de m3 par an. Des
gisements ont été découverts dans les bassins d'Illizi et de Berkine.
L'Alnaft, qui a retiré en
décembre 2008 un premier appel d'offres pour l'important gisement de l'Ahnet,
l'a remis sur la table en juillet dernier. Les réserves de l'Ahnet sont
estimées à 70 milliards de mètres cubes. Dans la remise en jeu de l'Ahnet, on
n'exige plus une participation de Sonatrach aux actifs à l'étranger des
entreprises soumissionnaires. Mais celles-ci devront prévoir un niveau de
production de 4 milliards m3 à partir de 2014.
Offres d'emploi et je libre des obligations militaire .
belhi abderrahmane - Ingénieur en génie mécanique - adrar, Algérie
05/03/2011 - 12139
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Posté Le : 08/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : M S
Source : www.lequotidien-oran.com