Algérie

Il arrive parfois que...



Je me suis demandé, un instant, avant de commencer la rédaction de cette chronique, de quoi je pourrais parler qui ne soit pas déplaisant. Comme toujours, lorsque l'on se prépare à clore une année, qu'elle ait été joyeuse, prospère ou, au contraire, déprimante, on se surprend à faire spontanément le compte des moments qui nous ont le plus réjouis. Mais oui ! On fait plus volontiers l'inventaire des évènements qui nous ont apporté du réconfort que celui des douleurs que la vie nous impose et contre lesquelles nous demeurons impuissants. De quoi aurons-nous parlé le plus au cours de cette année qui vient de tirer sa révérence ' En même temps que l'on souhaite voir vite l'horizon s'éclaircir, on reconnaît qu'il est hyper compliqué de dresser la liste des choses non essentielles. Quand la planète entière s'essouffle face à un Covid qui mute à l'envi, on se surprend à attendre des autres qu'ils trouvent, enfin, la solution qui nous permettra de sortir la tête de l'eau.Attendre que la solution émerge, enfin, et craindre que l'ADN du système n'ait, lui, aucune chance de muter. Le prendre pour ce qu'il est et en tolérer les travers en espérant faire évoluer la réflexion. Celle qui contribuera à lui apporter la transformation adéquate.
Il arrive parfois que l'on nous reproche, à mes confrères et moi, de ne parler que du verre à moitié vide et d'oublier de mentionner qu'en même temps, il est à moitié plein. Faut-il taire les travers qui pénalisent la société ' Il y en a qui sont plus apparents que d'autres quand ils sont dénoncés par des hommes et des femmes qui occupent le terrain pour réclamer une oreille attentive. Celle de pouvoirs publics auxquels il est reproché de passer à côté de l'essentiel. Faire la chasse à ceux qui ont été de tous les coups tordus ne peut suffire à calmer une opinion publique qui cumule les revendications. Il y a, certes, la méchante régression que l'on doit aux malversations dont on n'a pas encore fait le plein. Mais j'avoue, pour mon épanouissement personnel, m'abreuver très volontiers aux success-stories glorifiées ailleurs. Là où l'on n'attend pas d'une fatwa qu'elle mette de l'ordre là où des experts se cassent les dents.
M. B.


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