Le président de la Cnec (Coordination nationale des enfants de chouhada), Khaled Bounedjma, veut savoir où vont les réformes politiques engagées en avril dernier. Il appelle le président Bouteflika à s'exprimer.
Salima Akkouche Alger (Le Soir) - Khaled Bounedjma, qui s'est lancé en politique en créant le Front national pour la justice sociale (Fnjs), déplore la lenteur observée dans l'agrément des nouveaux partis. En l'absence d'une loi qui interdit à un Algérien de créer un parti politique, le porte-parole des enfants de chouhada, qui a tenu une conférence de presse hier, à Alger, s'interroge sur l'intérêt des pouvoirs publics de refuser l'agrément à de nouveaux partis politiques. Fustigeant les partis de l'Alliance présidentielle, il a dit que «le champ politique reste l'exclusivité de quelques partis qui n'ont ni programme ni vision». Bounedjma est catégorique : «Il n'y a pas une réelle volonté d'ouvrir le champ politique.» «La nouvelle loi sur les partis politiques, actuellement en discussion au niveau du Parlement, n'apporte rien de nouveau», a-t-il indiqué. Le président de la Cnec estime que c'est la scène politique qui doit décider du sort d'un parti et non un autre parti politique. «Donnez-nous l'agrément et laissez la scène politique nous juger», a-t-il proposé. Par ailleurs, s'interrogeant sur le sort des réformes politiques engagées le mois d'avril dernier, le président de la Coordination des enfants de chouhada appelle le président de la République à s'exprimer sur le sujet. «Où vont les réformes '» s'interroge-t-il. Selon lui, le sujet est monopolisé par les partis de l'Alliance.
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Posté Le : 01/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S A
Source : www.lesoirdalgerie.com