Algérie

Il affrontera le Barça au Mondial des clubs : Belhadj, le bonheur après l'effort


Il affrontera le Barça au Mondial des clubs : Belhadj, le bonheur après l'effort
Nadir Belhadj est sur un petit nuage, ses yeux pétillent, il vient tout juste d'écrire l'un des plus beaux chapitres de l'histoire d'Al Sadd Sports Club. FIFA.com a retrouvé le latéral gauche algérien sourire aux lèvres à  la sortie des vestiaires. Il est l'un des artisans de ce succès (2 à  1), obtenu de haute lutte aux dépens de Tunisiens complètement abattus au coup de sifflet final. Clairvoyance tactique «On s'attendait à  un tel visage offensif de l'Espérance de Tunis, c'est vraiment une bonne équipe. En jouant regroupés et de manière disciplinée, il était évident que nous aurions des occasions. Les Tunisiens n'ont pas été capables de faire la différence quand ils en avaient l'opportunité. Nous avons été en mesure de la faire, nous nous sommes bien accrochés pendant 90 minutes», explique Belhadj en se réjouissant d'avoir identifié la tactique gagnante et d'avoir su la mettre en place. «L'entraîneur a fait passer la défense de quatre à  cinq, permettant aux milieux d'avoir plus d'espaces devant», poursuit-il pour mettre en avant la clairvoyance de Fossati. A la 49e minute, alors que le score est toujours bloqué à  1-0, Belhadj hérite d'un coup franc a priori anodin. La suite illustre les vertus de l'entraînement, le joueur de 29 ans reconnaissant parfois passer 45 minutes à  travailler les phases arrêtées avec ses partenaires. Son ballon flottant trouve la tête de son compère de la défense Lee Jung Soo, qui rabat ensuite pour un Abdulla Koni aussi heureux qu'étonné de se retrouver dans la peau du buteur. L'Algérien a plus qu'un pied dans le but, mais il se réjouit avant tout pour son ami : «Il n'a pas l'habitude de faire trembler les filets, je suis content pour lui.» A son arrivée au club en juillet 2010, Belhadj avouait à  demi-mot àªtre là un peu par hasard même s'il se réjouissait de son choix. Le voilà dans le costume de champion d'Asie et en passe d'affronter le FC Barcelone près de 18 mois plus tard. Son bonheur est à  la hauteur de son excitation. «Nous devons prendre ce match comme une fête, on va se préparer comme il se doit pour faire bonne figure, mais le maître-mot sera de prendre du plaisir. Il s'agira de nous serrer les coudes», avance-t-il. Fatalisme «Ce Barça est la meilleure équipe du monde, on l'a encore vu contre le Real Madrid lors du clasico, ils ont été impressionnants», analyse l'ancien Lyonnais. «Nous ne devons pas nous focaliser uniquement sur un joueur, car le danger peut venir de partout. Il suffit de voir à  quel niveau leurs jeunes joueurs peuvent évoluer», martèle-t-il avec conviction.
Dès lors, l'ambition d'aller en finale peut-elle àªtre autre chose qu'une utopie ' «Il faut rester lucide, on parle de Barcelone : Lionel Messi et les Catalans évoluent sur une autre planète. Nous allons jouer avec nos moyens et ce collectif qui nous a déjà permis de faire de grandes choses. Leur tenir tête représenterait déjà en soi une grande satisfaction», déclare le Fennec. Il faut dire que l'ancien sociétaire de Portsmouth sait de quoi il parle, après avoir déjà eu la pépite argentine dans ses parages avec l'Algérie, et de s'être frotté sous le maillot lyonnais aux champions d'Europe en Ligue des champions de l'UEFA. Quand de nombreux joueurs arrivent à  tirer des leçons de leur face-à-face avec ce que le football offre de mieux à  l'heure actuelle, l'approche de Belhadj relève plutôt du fatalisme : «Deviner ce que Messi va faire, c'est possible. L'empêcher de le faire c'est autre chose...»
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)