À l'issue de la remise de sa lettre de créance au président Bouteflika, l'ambassadeur de France, Bernard Emié, a rendu publique, hier, une déclaration dans laquelle il rappelle les objectifs de sa mission en Algérie. "Pour la France, la relation avec l'Algérie est égale à nulle autre", écrit d'emblée le diplomate, avant d'énumérer les principales missions qui lui ont été assignées. Il s'agit d'abord "d'agir dans le droit fil des décisions qui ont été prises par les deux présidents lors de la visite d'Etat du président Hollande en décembre 2012 pour porter au plus haut les relations d'amitié et de coopération, de coordonner toujours davantage pour travailler au règlement des crises internationales et régionales qui nous affectent tous les deux, et notamment le Mali et la Libye, et d'intensifier le partenariat économique pour attirer les investisseurs français en Algérie, mais aussi algériens en France, en colocalisant des activités de production industrielle dans l'intérêt de votre économie et de ce partenariat". L'ambassadeur rappelle la prochaine inauguration à Oran par le Premier ministre Sellal, de l'usine Renault, puis "dans quelques mois aussi, à la fin de l'année, il y aura le Comité intergouvernemental de haut niveau où le Premier ministre Sellal sera reçu à Paris par le Premier ministre Valls". Bernard Emié poursuit en affirmant qu'il s'agit aussi de "développer nos échanges culturels et la place du français en Algérie. Cette langue que nous avons la chance d'avoir en partage, permet de faciliter la venue des étudiants algériens en France, qui sont déjà 23 000, et de multiplier les liens humains si riches entre nos deux pays. Il y a près de350 000 Algériens qui vont venir en France cette année et près de 120 000 Français vont venir en Algérie en 2014". L'ambassadeur, qui a évoqué tous ces thèmes avec le président de la République, a affirmé qu'"il faut capitaliser sur la diversité et la richesse de la communauté algérienne de France", avant de conclure qu'il a "évoqué, bien sûr, les crises régionales et aussi le terrorisme contre lequel nous luttons la main dans la main. J'ai remercié le président de la République et, par son intermédiaire, tout le peuple algérien, pour les messages de solidarité de l'Algérie à l'occasion du lâche enlèvement et de l'assassinat de notre compatriote, Hervé Gourdel. Et j'ai souligné aussi combien cette tragédie ne devait pas nous séparer, mais au contraire, nous rapprocher et nous conduire à toujours travailler davantage ensemble pour la paix et la stabilité dans la région".
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 30/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nationale
Source : www.liberte-algerie.com