Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a effectué, jeudi, une visite d'inspection des projets en cours de réalisation dans le secteur de l'éducation à Skikda. Après avoir procédé à la pose de la première pierre d'un deuxième lycée à Ben Azzouz, le ministre s'est enquis des travaux de réalisation d'autres infrastructures relevant de son secteur, à savoir les CEM d'Aïn Charchar et Béni Béchir et l'école primaire d'El-Malha, dans la commune de Hammadi-Krouma. Au niveau de cette dernière, le ministre a apprécié la qualité des équipements.Après avoir procédé à l'inauguration d'un demi-pensionnat de 200 rations d'un CEM à Oued Lakssob, dans la commune de Filfila, le ministre s'est entretenu avec des élèves de 4e année moyenne et des élèves de terminale du lycée Larbi-Tebessi. Par ailleurs, le ministre s'est montré très satisfait des réalisations enregistrées dans le secteur de l'éducation dans cette wilaya, avançant le chiffre de 1 448 milliards de centimes dégagés pour la wilaya. Ce sont 9 lycées, 8 CEM, 5 écoles primaires et 14 salles de sport qui sont au programme cette année dans cette wilaya. ?Avec ces réalisations, la wilaya de Skikda n'aura plus besoin d'infrastructures scolaires pour les 20 années à venir?, dira le ministre avec satisfaction. Il a surtout instruit les concernés d'accélérer les travaux de réalisation des lycées pour faire face, dès l'année prochaine, à l'afflux des élèves du cycle moyen.
Il dira que le cycle du secondaire connaîtra l'année prochaine une augmentation des effectifs de l'ordre de 30% et celui du moyen sera allégé de 30% de ses effectifs. Il a également apprécié le taux de 92% d'élèves bénéficiant des cantines scolaires, suggérant d'en faire profiter le reste (8%), qu'il considère insignifiant, tout en sollicitant les aides financières des parents aisés. Cependant, le ministre a été très critique quant à la qualité des travaux de restauration du lycée Larbi-Tebessi, menaçant même de décentraliser les enveloppes financières.
Le wali n'a pas également mâché ses mots pour apostropher l'entrepreneur, lequel a été sommé d'effectuer les travaux dans les règles de l'art du point de vue esthétique et de la qualité architecturale de ce lycée, datant de l'ère coloniale, qui a vu passer un grand nombre de personnalités nationales.
B A.
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Posté Le : 03/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Abderrahmane BOUKARINE
Source : www.liberte-algerie.com