Algérie

Il a fait une lecture des événements des premières années de l'indépendance Les non-dits de Kamel Bouchama


Il a fait une lecture des événements des premières années de l'indépendance                                    Les non-dits de Kamel Bouchama
Invité par le quotidien 'Echaâb" pour débattre de la légitimité révolutionnaire et la nécessité d'instaurer une légitimité constitutionnelle, après 50 années de recouvrement de la souveraineté nationale, Kamel Bouchama, ancien ministre et ancien ambassadeur, s'est contenté de généralités pour traiter d'un sujet aussi sensible
que celui de la prise du pouvoir en Algérie après le 5 Juillet 1962.
Après un bref aperçu sur l'avant 1er Novembre 1954, l'invité d'Echaâb, a estimé que l'appel de Novembre n'est pas venu du néant, en soulignant que la décision d'engager une guerre contre l'occupant était, d'abord, le fruit d'une crise politique dans le Mouvement national.
Pour lui, l'Algérie des premières années de l'Indépendance était confrontée à un dilemme : 'rallier le bloc socialiste ou capitaliste '".
Le conférencier a expliqué que le choix était porté sur le 'socialisme spécifique", adopté, d'abord, par Ben Bella, dont la légitimité était contestée même par ceux qui l'ont porté au pouvoir. Ensuite, par Boumediene, après le coup de force du 19 juin 1965.
La légitimité révolutionnaire sur laquelle s'était fondé le pouvoir de l'époque, était consubstantielle au coup de force opéré contre le GPRA. La mise sur pied d'une Constituante qui n'a pas abouti, la démission de Ben Khedda, les maquis du FFS et l'opposition de Mohamed Boudiaf, de Krim Belkacem et d'autres à l'orientation politico-idéologique de l'époque expliqueraient l'étendue de la crise. Le conférencier n'a pas jugé nécessaire d'aborder ces faits, que d'aucuns estiment, pourtant, majeurs pour comprendre l'épisode des premières années de l'Indépendance. Autant d'événements qui contredisent la version présentée par l'invité d'Echaâb.
M. Bouchama s'est dit contre ceux qui disent que 'l'Algérie a pris un mauvais départ en 1962", et d'ajouter que cette phrase 'est assassine". À propos du 5 octobre 1988, le conférencier a estimé que les événements 'étaient préfabriqués de l'intérieur et même de l'extérieur", pour frapper 'la stabilité d'un pays qui avance avec une grande célérité". Une 'affirmation" contredite, depuis janvier 2011, par des déclarations officielles disant que 'le Printemps algérien a eu lieu en octobre 88". Concernant le retour à une légitimité constitutionnelle, M. Bouchama a plaidé en faveur des réformes engagées par Bouteflika. Après avoir déclaré dans les colonnes de la presse que 'ces réformes n'apportent rien aux aspirations des Algériens", M. Bouchama épouse l'avis contraire.
M M
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