Algérie

Il a été inhumé vendredi à Sidi-Yahia Hamza Tedjini Baïliche, un nom du journalisme algérien


Il a été inhumé vendredi à Sidi-Yahia Hamza Tedjini Baïliche, un nom du journalisme algérien
Décédé jeudi soir, suite à une crise cardiaque à l'hôpital Parnet, Hamza Tedjini Baïliche était de la trempe des journalistes qui savaient passer inaperçus. Même pour partir pour l'Au-delà... Originaire d'Aïn Madhi près de Laghouat, Hamza Tedjini Baïliche est issu de ce qu'on appelle communément 'une grande tente" : il est, en effet, descendant du fondateur de la confrérie des Tidjania.
Dès lors, son éducation et ses valeurs morales étaient tout indiquées.
Dans la profession, en revanche, le chemin du défunt n'était pas tout tracé. Au lieu de jouer des coudes, Hamza Tedjini Baïliche a dû faire patiemment ses preuves et surtout se faire un nom. Il gravira, ainsi, un à un, les différents échelons au point où le métier n'aura plus de secret pour lui. Il deviendra 'un professionnel accompli" notamment dans la presse écrite où il réussira un long et brillant parcours dans les hebdomadaires prestigieux de l'époque en l'occurrence Révolution africaine et Algérie Actualités dont il deviendra le numéro un.
Plus tard, au pire moment de la décennie noire, Hamza Tedjini Baïliche sera nommé à la tête de la Radio nationale en 1995 avant d'y revenir pour une courte 'mission" durant la période 2000-2001.
Très impliqué dans les questions intéressant la corporation, le défunt avait été élu représentant des journalistes au sein de l'Autorité de régulation de la presse. Feu Hamza Tedjini avait occupé également le poste de directeur général de l'Office Riad El-Feth (Oref) duquel il sera évincé.
Depuis lors, il a pris une retraite paisible entre le quartier de Sidi Yahia et la clinique Al-Azhar où il suivait des soins. Interrogé hier, en marge de la cérémonie du 3e jour, l'un de ses amis et voisins, Aïssa Hadj Moussa n'a pas tari d'éloges sur le défunt. 'Il ne parlait jamais de lui ! Doté d'une grande culture et de vraies valeurs humaines, sa compagnie était recherchée jusqu'aux derniers instants de sa vie. Je garderai de Si Hamza le souvenir d'un homme modeste, pudique, tout en retenu".
M.-C. L.
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