Il a été inhumé, hier, au cimetière d’El-Alia

Le général Smaïl Lamari n’est plus Décédé lundi à 23 heures à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, à l’âge de 66 ans, des suites d’une crise cardiaque, le général major Smaïl Lamari a eu droit, hier, à un hommage de la grande muette... C’est en présence de nombreuses personnalités que le défunt a été mis en terre, hier, aussitôt après qu’une section de l’ANP lui a rendu les honneurs militaires et qu’un général, en uniforme, a prononcé l’oraison funèbre. Né le 1er juin 1941 à El-Harrach dans le quartier de Belfort, dans la banlieue Est d’Alger, le défunt a rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) le 5 septembre 1958 dans la wilaya historique IV. Après l’indépendance, il travailla dans différentes structures de l’Armée nationale populaire (ANP) en qualité d’officier avant d’assurer plusieurs postes militaires et d’être promu au grade de général major le 5 juillet 1999. Le général major Smaïl Lamari était connu pour être le numéro deux des services secrets algériens (Département de recherches et de sécurité). Il serait à l’origine de la signature de l’accord de trêve, le 20 août 1997 à Annaba, avec l’émir national de l’AIS, Madani Mezrag. Aux funérailles à El-Alia, étaient présents notamment le président du conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, le général major en retraite, Abdelmalek Guenaïzia, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire et le Général de corps d’armée Mediène Mohamed, alias «Tewfik», patron du DRS. De même qu’on a pu apercevoir parmi la foule, outre des ministres et de nombreux officiers supérieurs, d’anciens chefs de gouvernement à l’image de Mouloud Hamrouche, Ahmed Ouyahia et Ali Benflis. Par ailleurs, la présence singulière à ces obsèques de Abdelhak Layada, l’émir fondateur du GIA, et de Ahmed Benaïcha, ex-émir de l’AIS pour l’Ouest du pays, n’est pas passée inaperçue. Loin s’en faut...