Algérie

Il a été au four et au moulin, jeudi dernier, contre la Russie



Il a été au four et au moulin, jeudi dernier, contre la Russie
De nos envoyés spéciaux,M. Bouchama, A. Andaloussi et S. SidMedjani est, sans conteste, le meilleur Algérien sur le terrain, même si la Fifa a fait de Slimani, l'homme du match de ce décisif Algérie-Russie. Car, sur le terrain Carl Medjani, passeur décisif sur le premier but de Slimani dans ce Mondial, lors du match face aux Coréens, a accompli un travail ingrat, celui de museler un entrejeu russe actif et rusé.Agressif mais sans provoquer des fautes que le Turc Cakir pouvait sanctionner par des cartons, Medjani a fait le match qu'il fallait. En fin de match, pris à témoin par les journalistes dans la zone mixte, le joueur de Valenciennes était ému mais conscient que le plus dur est encore à réaliser. «C'est beaucoup d'émotions, on est très fiers de ce qu'on a fait. On savait que cela n'allait pas être facile mais on ne s'attendait peut-être pas à un match aussi difficile. On a beaucoup souffert mais voilà , on y est arrivés. C'était en nous depuis longtemps. C'était un objectif qu'on voulait vraiment atteindre. Mais c'était difficile de l'annoncer ouvertement parce qu'on sait quel est l'engouement en Algérie. Les supporters ont beaucoup d'attentes. Et cela aurait été très prétentieux de dire qu'on voulait à tout prix se qualifier.»Medjani, qui imaginait la folie qui s'était emparée du pays suite à cette historique qualification, espère qu'après cet exploit, «dans trente ans, on pourra parler de notre génération», en réponse à ceux qui doutaient encore de la capacité de cette équipe à se hisser au niveau de la grande équipe d'Algérie de Madjer, Belloumi, Assad et autre Zidane.Mais Medjani, en dépit d'une impitoyable fatigue générée par son inlassable bataille face aux milieux russes, continue de garder le sourire à telle enseigne qu'il lancera une boutade lourde de sens. «Pour le match contre l'Allemagne, le coach nous a dit que ce sera un match amical», avant de se raviser et déclarer plus sérieusement que «si aujourd'hui on avait beaucoup à perdre, lundi, on n'aura rien à perdre. C'est une belle affiche. Mais si quelqu'un doit avoir la pression, c'est plus l'Allemagne que nous. Il va falloir bien récupérer parce qu'on a fini fatigués. Mais bon, quand on est à ce niveau-là , on oublie la fatigue», avoue-t-il. Rendez-vous donc à lundi.




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