Le secteur le plus rémunérateur est celui des activités pétrolières (production et services d'hydrocarbures) avec un niveau qui s'élève à 94.000 DA.Le salaire moyen net mensuel en Algérie (hors secteurs agriculture et administration) a évolué de 13,7% durant l'année 2013 pour atteindre 36.104 DA (contre 31.755 DA en 2012), a indiqué l'Office national des statistiques (ONS). Cette hausse est liée aux augmentations salariales décidées en 2012 mais qui a effectivement été appliquée en 2013.Par secteur juridique, l'évolution globale des salaires en 2013 a été de 13,4% dans le secteur public et de 13,9% dans le secteur privé, indiquent les résultats d'une enquête annuelle sur les salaires réalisée par l'ONS en mai 2013 auprès de 1025 entreprises dont 351 privées nationales, représentant toutes les activités hormis l'agriculture et l'administration.Plus précisément, le salaire moyen mensuel net a été de 51.000 DA dans le secteur public et de 29.200 DA dans le secteur privé national en 2013. Les plus importantes augmentations ont concerné les secteurs des services (+18,9%), BTP (+18,5%) et celui de la production, distribution d'électricité gaz et eau (+18,1%), mais il est constaté que ces secteurs ont les salaires les moins élevés.En effet, en dépit de cet effort de «rattrapage» salarial engagé dans ces secteurs, les salaires dans le secteur du BTP demeurent les plus faibles dans la structure salariale avec un montant mensuel moyen de 28.021 DA en 2013 contre 23.652 DA en 2012, indique le directeur technique chargé des statistiques sociales et des revenus auprès de l'ONS, M.Youcef Bazizi, également superviseur de cette enquête.Dans le secteur de l'immobilier, la moyenne des salaires reste également faible avec un montant de 29.092 DA, en dépit d'une hausse de 14,5% en 2013, selon cette enquête. Il est observé que cette hausse est légèrement au profit des moins qualifiés, c'est-à-dire le personnel d'exécution (augmentation de 14,4%), et ce, comparativement aux agents de maîtrise (+12,2%) alors que le salaire moyen des cadres a été augmenté de 14%.Il est à préciser que le salaire, qui correspond au montant effectivement perçu par le salarié, prend en compte le salaire de base, les primes et indemnités ainsi que les différentes retenues (IRG, sécurité sociale et retraite) Le salaire de base reste la principale composante de la rémunération brute totale à hauteur de 61,6% alors que les primes et indemnités en représentent 38,4%, relève l'enquête.Les résultats de l'étude ont confirmé, une fois encore, que le secteur le plus rémunérateur est celui des activités pétrolières (production et services d'hydrocarbures) avec un niveau moyen de salaire qui s'élève à 94.000 DA, suivi par le secteur financier (banques et assurances) avec 55.200 DA.A l'inverse, les secteurs de la construction, de l'immobilier et services aux entreprises se distinguent avec des salaires inférieurs à la moyenne avec, respectivement, 28.000 DA et 29.100 DA. Ces écarts de salaire s'expliquent principalement par la particularité des entreprises appartenant à ces secteurs d'activité. A ce propos, M.Bazizi explique qu'il y a, d'une part, les secteurs qui se caractérisent par l'emploi d'un grand nombre de salariés «très qualifiés» (hydrocarbures et banques) et un système de rémunération spécifique. Mais il y a d'autre part, des secteurs qui affichent une faiblesse relative des salaires due essentiellement à la prédominance du personnel d'exécution et peu qualifié, tels que celui du BTP, a-il relevé. Par qualification, les écarts des salaires sont, dans certains cas, assez élevés: globalement, un cadre perçoit un salaire net moyen de 67.700 DA contre 41.200 DA pour le personnel de maîtrise et 26.800 DA pour un salarié d'exécution, selon la même enquête. Cette disparité des salaires par qualification est plus marquée dans certaines sections. Ainsi, le salaire des cadres est plus élevé dans les industries extractives avec 116.800 DA. Celui de la santé est de 69.100 DA dans le secteur privé (le secteur de la santé publique étant inclu dans l'administration, laquelle n'a pas été touchée par cette enquête de l'ONS. Par contre, dans les secteurs «production, distribution électricité, gaz et eau» et «services collectifs sociaux personnels», les cadres perçoivent, respectivement, 56.400 DA et 54.800 DA.A rappeler que l'évolution du salaire net mensuel était de 8,2% en 2012 contre 9,1% en 2011 et 7,4% en 2010. La revalorisation qu'a connue le salaire national minimum garanti (Snmg) en janvier 2012 en passant de 15.000 DA à 18.000 DA ainsi que les augmentations salariales intervenues en 2010 et 2011 ont contribué à la hausse du salaire moyen de toutes les catégories.
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Posté Le : 27/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com