Banques, entreprise, ministère, institution, organisation, des syndicats, aucune partie n'a été épargnée par ce vent de changement.C'est un véritable séisme qui a secoué les différentes administrations. Le mouvement populaire a eu un grand impact, pas uniquement sur la scène politique, mais sur l'administration en général. De grands changements ont été opérés depuis le début de ce mouvement au niveau des différents postes de responsabilité.
Banques, entreprise, ministère, institution, organisation, des syndicats, aucune partie n'a été épargnée par ce vent de changement.
Des limogeages en cascade et des démissions signalées presque au quotidien bouleversant ainsi toute la sphère économique et médiatique. La télévision a été la première à subir les conséquences.
Le patron de la télévision faisait face à une fronde sans précédent de ses salariés. Les journalistes, notamment ont dénoncé la «censure» sur les chaînes nationales, apparue au grand jour avec la couverture des manifestations. Les douanes et la Banque d'Algérie ont été également la cible des changements.
Le directeur de la sécurité intérieure au sein de la Dgsn a été également remplacé par un nouveau responsable. S'ajoute à cela la compagnie Sonatrach qui a vu le limogeage de son puissant P-DG Ould Kaddour la semaine dernière. La tempête engendrée par le mouvement populaire ne s'est pas arrêtée à ce niveau seulement. La liste est encore longue pour ne citer que quelques noms au passage.
C'est le cas pour le directeur de la résidence d'Etat de Club des pins, Hamid Melzi. l'homme au bras long vient d'être révoqué de son poste qu'il a occupé pendant 20 ans. Ce dernier a été même écarté de la Société de gestion des grands établissements hôteliers et interdit de quitter le territoire national. Sa société a obtenu la réalisation du projet de modernisation du Parc zoologique de Ben Aknoun, ainsi que la construction du nouveau siège d'Air Algérie à Bab Ezzouar. des marchés estimés à coups de milliards de dinars.
Même les syndicats sont affectés par ce remue- ménage.
Le président du Syndicat national des magistrats, Djamel Laidouni, a démissionné de son poste après plus de deux mandats passés à sa tête. Le feuilleton des limogeages se poursuivra sans doute dans les prochains jours avec l'ouverture des enquêtes sur les grands dossiers de la corruption.
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Posté Le : 28/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadia BENAKLI
Source : www.lexpressiondz.com