Algérie

Il a assuré qu'il n'y a pas de solution armée pour le Mali



Il a assuré qu'il n'y a pas de solution armée pour le Mali
Tout en assurant qu'aucune solution armée n'est envisageable pour la crise malienne, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué que la reprise du dialogue politique entre les différentes parties en conflit devra avoir lieu le mois de juin prochain.Intervenant lors d'une conférence de presse tenue hier en son siège à Alger, le chef de la diplomatie algérienne a insisté sur la nécessité d'un dialogue politique «entre Maliens et sur le territoire malien ». Il a, de même, classé la situation au Nord-Mali comme celle en Libye parmi les points chauds dans l'actualité du Sahel pour lesquels «le rôle de l'Algérie demeure incontournable». Lamamra explique, dans ce sillage, que l'Algérie fait partie du Sahel, partage des vastes frontières avec plusieurs pays et est, en effet, concernée par tout ce qui ce passe dans la région. «Nous avons un destin commun avec nos voisins et notre politique de voisinage exige de nous de participer à tout ce qui peut faire face aux nouvelles menaces et de relever les nouveaux défis en matière de sécurité et de stabilité notamment», a affirmé le ministre, soulignant que la relation de l'Algérie avec le Sahel est «stratégique afin de défendre des intérêts communs». Pour ce qui est des efforts de l'Algérie pour la résolution de la crise malienne, Lamamra assure que toutes les parties, même les groupes armés, précise-t-il, souhaitent des réunions à Alger pour aboutir à un dialogue inter-malien. Il rappelle, à l'occasion, le soutien inconditionnel aux démarches de l'Algérie, exprimé par toutes ces parties ainsi que par la communauté internationale. Il conclut en affirmant que les différents contacts de son département avec les mouvements maliens laissent croire à la reprise du dialogue le mois prochain et ce, malgré les dernières violences qui ont secoué le pays au cours des derniers jours. L'autre point dit «chaud», cité par Lamamra, est la situation sécuritaire et politique en Libye, expliquée par une étape de «changements délicats» dans ce pays. «La violence a malheureusement gagné du terrain, ce qui explique la dégradation de la situation sécuritaire en Libye et chez les pays voisins », indique-t-il, expliquant que cette conjoncture est préoccupante pour la sécurité et la stabilité de toute la région. Le ministre des Affaires étrangères a de même fait savoir «qu'il y a des contacts entamés avec les pays voisins et des organisations internationales pour lancer un débat non officiel concernant la sécurité et la stabilité de la Libye et de toute la région» au cours de la 17e conférence du Mouvement des pays non alignés qu'abrite l'Algérie aujourd'hui et jusqu'au 29 mai, au Palais des nations avec, selon les précision du MAE, une forte participation de ministres des Affaires étrangères, d'observateurs et d'organisations internationales. Pour rappel, cette conférence qui se tient dans une conjoncture régionale et internationale incertaine est organisée sous le thème de la «Solidarité renforcée pour la paix et la prospérité».




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