L'ambassadeur du Japon en Algérie, M. Isukasa Kawada, était, hier, à Oran. Le diplomate a, en effet, assisté
à la représentation théâtrale japonaise du genre nô, spécifique au répertoire
traditionnel de l'archipel asiatique. La pièce théâtrale proposée, hier, par la
troupe japonaise, composée d'une dizaine de comédiens, musiciens et choristes
de différentes écoles japonaises, s'intitule Kakitsubata
(iris) et figure parmi la catégorie dite des «pièces de femmes», considérée
comme étant «la plus poétique et du plus haut niveau d'expression de Yougen (mystère, subtilité)». La troupe japonaise se
produira également, aujourd'hui, à l'auditorium de l'université des sciences de
la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran. A noter que des représentations ont déjà
été données, mercredi et jeudi derniers à Alger, à l'auditorium de l'université
de Bouzaréah et à la salle Ibn Zeydoun
de Riadh El-Feth.
Des spectacles, accompagnés de conférences et séances de démonstration, sont
prévus dans le cadre de cette manifestation artistique initiée par l'ambassade
du Japon en Algérie, en collaboration avec le ministère de la Culture pour faire
connaître au public l'art scénique japonais, selon l'APS.
Selon les organisateurs de ces manifestations culturelles, le nô, dont la
création remonte à plus de six siècles, a été inscrit par l'Unesco sur la liste
de la première proclamation des chefs-d'oeuvre du patrimoine mondial immatériel
en 2001.
Style théâtral parmi les plus sophistiqués dans le monde, le nô intègre
les folklores, les danses et les musiques qui étaient populaires à l'époque de
son apparition, indiquent les mêmes sources. Environ 250 pièces puisées de ce
répertoire traditionnel se jouent aujourd'hui, classées en cinq catégories
dites «pièces de dieux», «pièces de samouraïs», «pièces de femmes», «pièces des
vies diverses» et «pièces des entités supranaturelles», explique-t-on.
Par ailleurs, et sur un autre plan, l'Algérie et le Japon ont convenu
d'engager des opérations pour le renouvellement du matériel scientifique et
technique des laboratoires de l'université des sciences et technologie d'Oran, a
indiqué jeudi le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
dans un communiqué. Lors d'une audience accordée par le ministre de
l'Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia,
à l'ambassadeur du Japon, le diplomate japonais a également manifesté l'intérêt
de son pays pour les projets de production d'énergie solaire en Algérie et
souhaité que les entreprises japonaises y prennent part, a ajouté la même
source. L'entretien entre les deux parties a porté sur les moyens de renforcer
la coopération bilatérale en matière de formation supérieure, particulièrement
dans les filières scientifiques et techniques où les universités japonaises
sont très avancées, a précisé le texte. L'augmentation du nombre des bourses au
profit des étudiants algériens a également constitué un point de discussion
entre les deux parties.
Dans ce cadre, M. Haraoubia a souhaité que le
nombre de ces bourses soit revu «à la hausse» dans les filières techniques, particulièrement
dans les domaines sismique et électronique «où les Japonais possèdent une
grande expérience et une parfaite maîtrise», a souligné la même source.
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Posté Le : 22/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Mazari
Source : www.lequotidien-oran.com