Il a assisté à la rencontre PSG/Chelsea

Vahid Halilhodzic a demandé une autorisation à la FAF, qui est son employeur, pour "officiellement" se rendre chez lui à Lille. Mercredi, il en a profité pour se rendre au Parc des Princes de Paris pour assister au match de la Ligue des champions PSG/Chelsea (3-1). A la fin de la rencontre, il a analysé les débats pour le compte du journal Le Parisien. "C'est une victoire exceptionnelle, même si ce quart de finale n'a pas été un grand match", explique l'ancien entraîneur du PSG, entre 2003 et 2005, à ce journal. Il est rentré par la suite chez lui à Lille, pour revenir à Alger ce lundi entamer le stage des joueurs locaux. Encore une fois, Halilhodzic se montre disponible pour la presse algérienne, mais il en a aussi la phobie tant il ne rate aucune occasion pour la descendre en flammes. Il la tient même pour responsable de tous ses problèmes. Chaque fois qu'il veut s'exprimer, il choisit toujours un journal européen pour s'expliquer, comme ce fut le cas, mercredi passé, où il a choisi les colonnes de notre confrère Jeune Afrique pour aborder le cas de la visite de Christian Gourcuff. "Je n'ai pas grand-chose à dire. J'ai une Coupe du monde à préparer. On verra après la compétition", a-t-il répondu à la question de ce journal.Des journalistes algériens ont vainement tenté de lui arracher une déclaration sur sa position par rapport à la visite de l'entraîneur du FC Lorient, chaque fois ils butaient sur un refus catégorique du Bosnien, qui refuse le moindre contact avec la presse. "On dirait qu'on est des pestiférés pour lui, il est en train d'améliorer son image de marque auprès de la presse européenne, en prévision d'un futur contrat avec un club dans l'Hexagone", nous dira un confrère d'un journal spécialisé.Sur un autre plan, on apprend que la visite que Vahid devait effectuer en Europe, pour rencontrer les joueurs, notamment Ryad Boudebouz, Ishak Belfodil et Sofiane Feghouli, comme cela était convenu avec Raouraoua à Genève, risque d'être reportée, en raison de la récente visite de Christian Gourcuff à Alger.On croit savoir à cet effet, selon notre source, que le patron de la FAF refuse de polémiquer avec lui, mais ne le lâche pas. Le fait d'envoyer Noureddine Korichi en Angleterre, avec lequel pourtant le courant ne passe pas bien, pour rencontrer Adlène Guedioura, Nabil Bentaleb et Saïd Belkalem, est synonyme d'une démobilisation du coach national qui ne dit pas son nom, même si l'objectif dans son contrat reste le passage au second tour du prochain Mondial.R. A.NomAdresse email